
Journaliste et traducteur, Laurent Duvanel analyse les rouages de la politique suisse depuis les année 80. Il est membre fondateur du comité Pro Doubs 51. Coauteur du Miroir écologique suisse 95’, il a bossé pour Droit au logement, journal de l’ASLOCA et SonntagsBlick, adapté des centaines d’articles pour Le Matin-Dimanche et traduit une quinzaine de livres.
Les Éditions SUR LE HAUT ont le plaisir d’avoir publié en ligne son dernier ouvrage, Le côté obscur du cadran, ici gratuitement téléchargeable, en vente CHF 18.- en librairie.

Rédacteur en chef de la Gazette sur site d’informations locales 1000METRES.CH, Laurent Duvanel préside aussi Procap Suisse, plus grande association helvétique de personnes avec handicap. Observateur de la dégradation environnementale, il voyage en train et se déplace à vélo.
Le côté obscur du cadran
Comment un commerçant en produits horlogers rend un immeuble inhabitable et inflige de graves séquelles physiques à plusieurs de ses habitants.
Héroïne de cet ouvrage, une maison polluée, située rue du Doubs 51 dans une cité horlogère jurassienne. À La Chaux-de-Fonds, les ateliers de production de montres sont partout, des sous-sols aux combles, en passant par les cuisines.
Un commerçant en produits chimiques dangereux, Aimé Schmidlin, a exercé ici sa vie durant son activité professionnelle pour l’horlogerie. Des résidus très toxiques et mal dissimulés jalonnent le parcours du personnage.
L’immeuble vide est une épine dans le pied des autorités neuchâteloises.
Dans ce livre, on suit les agissements de ce marchand de produits industriels et toxiques, les tergiversations des politiques, pressés de plaire aux industriels.
Aimé Schmidlin, outre vendre des produits toxiques, aura surtout pollué. La gadoue gluante et puante des fosses de rétention du caniveau en contre-bas de Doubs 51 est fille des agissements répétés d’un commerçant prêt à tirer parti de n’importe de quel produit toxique, au nom de la liberté d’entreprise. Cette gadoue dangereuse est aussi née du laisser-faire de responsables du contrôle des toxiques souhaitant à tout prix protéger les industriels de la montre.
Un gâchis additionné de mépris envers les générations à venir. Qui se chargera de nettoyer les reliquats de Gravacier ? Qui payera, des dizaines d’années après les faits, l’incurie de toute la chaîne des décideurs ?
Cette enquête met en lumière les forces obscures qui, grâce à une omerta toute helvétique, ont permis de polluer.
Articles de presse sur l’ouvrage
ArcInfo, 15 mai 2024


Le Ô, 17 mai 2024

Le Matin Dimanche, 29 septembre 2024. Télécharger ici

Bernadette Richard, de son côté a écrit un petit article sur le livre paru sur un site appelé Gazomètre.
