Droit de réponse du 20 juin 2023 au livre de René Jacot

LES ÉDITONS SUR LE HAUT ONT DÉCIDÉ DE PUBLIER LE TEXTE SUIVANT ÉCRIT PAR 4 PERSONNES MENTIONNÉES DANS LE LIVRE

DROIT DE RÉPONSE DU 20 JUIN 2023 À LA PUBLICATION DE PASSION ATHLÉTISME de René Jacot, aux Éditions SUR LE HAUT, mai 2023

Avertissement aux lectrices et lecteurs.

 compter des pages 176, l’auteur mentionne des faits non avérés et s’autorise des propos diffamatoires, que les règles et l’éthique rédactionnelle condamnent. Dans ce même esprit, une plus grande diligence et vigilance éditoriales auraient-elles évité à l’auteur de s’égarer ?

Lectrices et lecteurs, les clarifications ci-dessous rétablissent le texte à la lumière des seuls faits avérés.

Bonne lecture.

I. DIFFAMATOIRE

Concernant le passage de la page 184, intitulé Différend dans la nouvelle version en ligne et Pernicieux diffamateur dans la version imprimée (et la première version en ligne de cet ouvrage), il est important de préciser que l’auteur, outre le fait de se montrer insultant dans la première version, oublie des contre-vérités que je conteste ici.

Comme son communiqué du 2 décembre 2019 – émis avant la publication de mon article Nombreux chamboulements à l’OIympic et au Resisprint sur le site internet d’ArcInfo le 2 décembre 2019 et dans la version papier de ce même titre le 3 décembre 2019 – le confirme, j’avais contacté René Jacot au moins à deux reprises avant la publication dudit article. Via cette démarche, j’ai voulu lui donner la parole, et cela figure dans cet article, même s’il s’est montré fort discourtois à mon égard lors de mon dernier appel.

Donc, non, je n’ai pas été influencé par M. Fleury, dont je ne suis pas la «marionnette», avant de publier cet article. Je n’ai pas été informé non plus de la situation à l’OIympic lors du vernissage du livre de Jean-Pierre Egger qui a eu lieu le 28 novembre 2019. J’ai simplement pris conscience à cette occasion que le milieu de l’athlétisme était au courant de ces problèmes et qu’il était temps pour moi de publier cet article sur lequel je travaillais depuis plusieurs semaines. Si j’ai retardé sa publication c’est parce que M. Jacot m’avait demandé d’attendre la nomination d’un nouveau directeur pour ce meeting (M. Olivier Gloor), ce qui figure dans cet article.

Autre précision, à cette époque, je n’étais pas encore chef de la rubrique sportive d’ArcInfo. Je le suis devenu une année plus tard.

Pour ce qui est des comptes et des autres démissions au sein de l’OIympic, je laisse MM. Dubois, Fleury et Silacci apporter les précisions nécessaires.

Je remercie encore, au passage, l’éditeur Daniel Musy d’avoir rédigé une nouvelle version en ligne de ce passage diffamatoire à mon égard. Julian Cerviño

II FICTION ET CALOMNIE

Je comprends qu’il est parfois difficile de « passer le témoin » lorsque l’on a dédié sa vie à un sport et plus particulièrement au meeting international. Néanmoins, il faut l’assumer dès le début et accepter que d’autres personnes organisent les choses différemment.

Ce n’est pas le cas de René Jacot, qui est allé chercher un trio de compétences pour reprendre le meeting international de l’OIympic et ce depuis le 40ème. Ce trio, efficace et complémentaire, s’est très vite mis à l’ouvrage, bien que les délais étaient très, voire trop justes, pour pouvoir organiser cela de manière optimum. En effet, les budgets sponsoring se définissent une année à l’avance et non quelques mois avant.

Il est également clair que, pour attirer des sponsors acceptant d’offrir plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers de francs, le dossier d’accroche doit être soigneusement fait. Il a fallu un peu de temps pour le créer, car il fallait le soumettre à René Jacot, qui estimait qu’il n’y avait que le sien qui correspondait au besoin…

Comme il était prévu que René Jacot passe le témoin dès le 41ème meeting, j’ai décidé de travailler sur la durée et les contacts de sponsoring ont été pris, autant pour le 40ème que pour le 41ème meeting.

Il est vrai que pour la plupart des sponsors contactés, il n’était pas question de pouvoir s’impliquer pour le 40ème mais tout restait ouvert pour le 41ème. La recherche de fonds pour le 40ème fut donc mince, bien que plus importante que ce que René Jacot indique, mais ce qu’il oublie surtout de dire, c’est qu’un des sponsors contactés (une banque de la place) s’engageait à mettre CHF 70’000.- pour le 41ème meeting international et autant pour les suivants, pour autant qu’un comité rajeuni soit constitué.

C’est à ce moment-là que les ennuis ont commencé pour moi avec René Jacot. En effet, ce dernier a refusé d’entrer en matière et certains membres du comité ont dénigré mon travail de recherche de fond. Je crois surtout que René Jacot a compris que nous allions réussir, là où lui n’avait pas vraiment réussi.

Lorsqu’on veut discréditer le travail de quelqu’un, on s’applique à trouver n’importe quelles calomnies et diffamations. René Jacot, expert en la matière, a essayé de me faire passer pour un voleur de cartons de vin mousseux, tout comme mon collègue Fluor. Ridicule, d’une bassesse extrême, mais en même temps peu surprenant lorsque l’on a appris à connaître le bonhomme.

Toute cette « histoire » des « savoureuses bulles » romancée de toute pièce par deux personnages en mal d’histoire (René Jacot et le cantinier) aurait mérité une plainte pour diffamation. Après avoir annoncé cela par courrier en date du 08.11.2019 à René Jacot, ce dernier, dans une lettre du 11 novembre 2019 affirme n’avoir jamais douté de ma probité. On peut donc en toute logique se poser la question, pourquoi il ressort cette fiction, si ce n’est pour faire de l’audience.

Il est également indécent de parler « d’indolence » et « d’inconséquence » lorsque l’on sait l’investissement en temps qu’il faut (aussi bien pour moi que de la part des collaborateurs de mon bureau, en matériel prêté par mon bureau, …) pour organiser une manifestation de ce type, alors que nous étions tous des bénévoles. …sauf René Jacot.

Le 40ème meeting fut un succès, non uniquement grâce à un seul homme, René Jacot, mais bien grâce au travail de TOUS les bénévoles, grâce au travail de fourmi de Fluor pour trouver les meilleurs athlètes, grâce au travail de communication de Scrib.

Lorsque l’on est bénévole, on est prêt à tout donner, mais dans le respect des personnes et du travail fourni. Si ce n’est pas le cas, on s’essouffle et on démissionne, ce qui a été mon cas, contrairement à ce que laisse entendre René Jacot à la page 183. Julien Dubois

III. « CALOMNIEZ, CALOMNIEZ,IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE »

À coup sûr, R. Jacot (ci-après RJA) s’est inspiré de cette citation attribuée à Francis Bacon, dans certains passages de ses mémoires (très sélectives et mensongères) publiées récemment.

Je ne m’attarderai pas sur le parcours du typographe devenu prof de gym, ni sur l’écriture de son ouvrage égocentrique et nombriliste (moi-moi, je-je), qui nous fait rapidement comprendre qu’il n’a pas usé les bancs de la faculté des lettres.

En revanche, partant du principe que l’on ne peut impunément laisser proférer mensonges et calomnies, sous prétexte qu’ils émanent d’un vieux monsieur devenu aigri et sans filtres, je tiens ici à rétablir certains faits.

Connaissant RJA depuis longtemps, j’ai soutenu le Resisprint durant de très nombreuses années, en complétant à chaque fois la dotation des prix par des lots d’une valeur oscillant entre CHF 1000.- et CHF 2000.-.

À plusieurs reprises, dès le printemps 2018, RJA m’a sollicité avec insistance afin que je reprenne avec lui les rênes du Résisprint pour l’édition 2019, la 40ème, qui devait être l’apogée de sa carrière d’organisateur. Le flatteur qu’il est (bien qu’il s’en défende) a fini par me convaincre d’accepter le « deal » consistant à organiser conjointement l’édition 2019 qui serait sa dernière, avant un passage officiel de témoin, condition sine qua non que j’avais posée.

RJA n’aura finalement pas tenu parole, contrairement à moi ! En amont et en aval de cette magnifique 40ème édition, j’ai œuvré bénévolement (contrairement à lui) durant plusieurs mois, sans aucune indemnité de quelque sorte pour déplacements, matériel de bureau ou autres photocopies résultant du traitement d’un bon millier d’e-mails.

RJA est donc un menteur en affirmant que, frustré d’avoir été écarté de l’organisation du Résisprint, j’ai manipulé le chef de la rubrique des sports d’ArcInfo pour faire publier des propos diffamatoires à son encontre. Contrairement à ce qu’il prétend, je n’étais pas présent à la sortie du livre de J.-P. Egger, je n’ai manipulé personne et surtout RJA n’a pas eu l’occasion de m’écarter.

En effet, à l’issue du catastrophique debriefing du 5.9.2019, je lui ai adressé ma démission le 10 septembre 2019 (d’autres démissions suivront également) en prenant soin de mettre ultérieurement en copie tous les participants (documenté et vérifiable), histoire de garder le contrôle de ma communication !

Je persiste et signe, RJA est un menteur. J’ai appris en le côtoyant régulièrement en préparant cette 40ème édition du Résisprint, qu’il aime cultiver l’art du conflit (certains chefs du service des sports, responsables du Dicastère ou collaborateurs chargés de l’entretien des installations ne me contrediront pas). Il nie les évidences, se positionne en victime, critique systématiquement, dévalorise et divise pour régner.

Je reconnais être passé à côté d’un sponsoring de CHF 300.-. J’avais remis au potentiel donateur un dossier de présentation lors d’un apéritif entre amis, payé de ma poche. Le projet n’a hélas pas convaincu le chef d’entreprise en question. Toutefois, RJA oublie volontairement de préciser que ce léger manque à gagner fut très largement compensé par, une fois encore, une dotation de prix de 8 montres d’une valeur de CHF 6375.- (documenté et vérifiable).

Last but not least (RJA a horreur des anglicismes), l’affaire des bulles Mauler, qui aurait pu lui coûter une plainte pour diffamation, a été reconnue nulle et non avenue comme en témoigne sa lettre du 11 novembre 2019 (… «je n’ai jamais douté de votre probité… »). Et pourtant il en reparle quatre ans plus tard dans ses mémoires…Il est donc totalement idiot, ou il le fait exprès, ou les deux à la fois !

Moralité et conseil à toutes celles et ceux qui se verraient proposer une mission de collaboration avec RJA : FUYEZ !!! Pierre-Alain Fleury ,…alias Fluor

IV : LES QUATRE VÉRITÉS

L’écriture est un art difficile, en particulier lorsque les mots échappent à l’entendement de son auteur.

À cette difficulté, s’ajoute le récit autobiographique, lequel complique l’exercice, s’agissant des faits, du contexte qu’il y a lieu de respecter, en laissant à la marge l’ego, la rancoeur et leurs écarts. Ce sont en effet ces débordements qui altèrent le texte, tordent la vérité et flétrissent l’image de leur auteur.

Ainsi, le paragraphe mentionnant le souci de l’auteur « …de ne pas passer pour un dictateur. » à l’occasion d’un déplacement chez Swiss Athletics, fut en réalité celui de s’entourer de compétences qu’il n’avait pas dans les registres sensibles des droits de télévision, du marketing, de la relation avec une entité sportive internationale, European Athletics en l’occurrence. L’auteur était en terrain inconnu, sans repères, contrairement à son « Scrib » dont c’était le terreau professionnel depuis 40 années !

Après une vérité détournée, une omission. L’auteur ne mentionne pas ses propos pour le moins désobligeants réservés à l’endroit de la même instance, à la lecture du cahier des charges, des mesures à prendre, afin de hisser le meeting au niveau requis.

Pas de mention, ni de traces non plus de nos francs échanges sur une réalité jamais assumée, celle de ne plus maîtriser de nouveaux éléments, de perdre le contact avec les règles nouvelles qui régissent le sport au niveau supérieur. La bateau Resisprint allait naviguer dans les eaux, agitées parfois, du sport business, une discipline dans laquelle, sans la connaissance, la seule expérience, ne suffit plus.

… Mais le plus dur était encore à venir. Les morceaux choisis et fleuris dans le texte à l’endroit du Scrib sont à la hauteur de la surprise et du choc culturel ressentis par l’auteur du livre, à la découverte des quatre vérités, que peu lui ont adressées de vive voix, les yeux dans les yeux. Philippe J. Silacci

Avatar de Inconnu

Auteur : Daniel Musy

Né en 1956 à La Chaux-de-Fonds (CH).Y vit et y a enseigné le français, la philosophie et l'histoire de l'art au Lycée Blaise-Cendrars jusqu'en juillet 2018. Conseiller général socialiste de 2004 à 2016.

Laisser un commentaire