Créées en septembre 2019, les Éditions SUR LE HAUT fêtent leurs cinq ans d’existence. 7 livres publiés en 2024 seront présentés et/ou vernis de 10 heures à 20 heures au Pantin, 5, rue de la Ronde à La Chaux-de-Fonds. Les 7 auteur·e·s 2024 seront là, avec présentations, lectures et … apéritifs. Entrée libre, sans obligation d’achat évidemment, à ce SAMEDI LITTÉRAIRE.
En 5 ans, 37 livres ont paru, tous en ligne gratuitement sur ce site, et la plupart en version papier imprimée chez Monney, notre fidèle partenaire de la rue des Musées.

Le programme des vernissages-présentations

Sylvie Barbalat, Kio vernissage et lecture à 11 h 00

Née à Genève, Sylvie Barbalat habite actuellement à Neuchâtel et travaille dans le domaine de l’environnement. Très tôt, l’écriture est devenue son moyen d’expression privilégié. Après Le Maître des rêves, publié en 2018, Au rythme des oiseaux et L’enfant du serpent, parus en 2022, Kio est son quatrième roman.

Emportée dans une guerre suicidaire par son dictateur, la population de l’île de Kio est entièrement exterminée. Les spores d’un terrible champignon, utilisé comme arme mycologique par ses ennemis, empêchent désormais toute vie humaine sur l’île.
À l’étranger au moment de l’attaque, Chamm, fou de chagrin et incapable d’admettre la mort de sa femme Vera, cherche des indices montrant qu’elle aurait pu survivre dans un bunker ultra-secret, destiné à préserver le dicta teur de sa folie guerrière…
L’air redeviendra-t-il un jour suffisamment respirable sur Kio pour permettre le retour de survivants? Parviendront-ils à surmonter leurs divisions ethniques et politiques étouffées par la dictature ? Chamm et Vera sauront-ils se retrouver une fois leur passé révélé au grand jour ?
Le livre sera en ligne dès le lundi 25 novembre.
Laurent Duvanel, Le côté obscur du cadran, présentation à 11 h 00

Journaliste et traducteur, Laurent Duvanel analyse les rouages de la politique suisse depuis les année 80. Il est membre fondateur du comité Pro Doubs 51. Coauteur du Miroir écologique suisse 95’, il a bossé pour Droit au logement, journal de l’ASLOCA et SonntagsBlick, adapté des centaines d’articles pour Le Matin-Dimanche et traduit une quinzaine de livres. Le côté obscur du cadran est sorti au printemps 2024.

Comment un commerçant en produits horlogers rend un immeuble inhabitable et inflige de graves séquelles physiques à plusieurs de ses habitants.
Héroïne de cet ouvrage, une maison polluée, située rue du Doubs 51 dans une cité horlogère jurassienne. À La Chaux-de-Fonds, les ateliers de production de montres sont partout, des sous-sols aux combles, en passant par les cuisines.
Un commerçant en produits chimiques dangereux, Aimé Schmidlin, a exercé ici sa vie durant son activité professionnelle pour l’horlogerie. Des résidus très toxiques et mal dissimulés jalonnent le parcours du personnage. L’immeuble vide est une épine dans le pied des autorités neuchâteloises.
Dans ce livre, on suit les agissements de ce marchand de produits industriels et toxiques, les tergiversations des politiques, pressés de plaire aux industriels. Aimé Schmidlin, outre vendre des produits toxiques, aura surtout pollué. La gadoue gluante et puante des fosses de rétention du caniveau en contre-bas de Doubs 51 est fille des agissements répétés d’un commerçant prêt à tirer parti de n’importe de quel produit toxique, au nom de la liberté d’entreprise. Cette gadoue dangereuse est aussi née du laisser-faire de responsables du contrôle des toxiques souhaitant à tout prix protéger les industriels de la montre.
Un gâchis additionné de mépris envers les générations à venir. Qui se chargera de nettoyer les reliquats de Gravacier ? Qui payera, des dizaines d’années après les faits, l’incurie de toute la chaîne des décideurs ?
Emile Gnehm (édité par Dimitri Viglietti), Tribulations d’un Loclois, vernissage et lectures à 14 h 00

À travers cet ouvrage, Emile Gnehm nous fait découvrir son parcours de vie. Né au Locle à la fin du 19e siècle, il a couché sur le papier son récit devie, afin de laisser un témoignage pour ses enfants. Il nous fait parcourir la Suisse centrale, la région lémanique, le sud de l’Allemagne et la régiondu Doubs et de Morteau. On peut mesurer l’évolution sociétale à travers son regard face aux iniquités sociales qu’il découvre dans les différentes régions qu’il traverse à pied. Il ne baisse pas les bras face à cette injustice sociale et met toute son énergie à faire évoluer les conditions de travail des boulangers-pâtissiers au début du 20e siècle. On découvre également son expérience de citoyen mobilisé durant la Première Guerre mondiale. Il nous décrit aussi la vie à la campagne dans la Broye. On mesure au fil des pages cette Suisse qui évolue et se transforme, grâce à l’œil observateur de l’auteur, souvent critique, parfois surpris du comportement des personnes qu’il croise sur son chemin, ici et ailleurs.
Dimitri Viglietti, arrière-petit-fils par alliance de Emile Gnehm, est un historien autodidacte, passionné par l’Histoire depuis cinquante ans. Grâce à ses connaissances acquises au fil des années, il a publié une vingtaine d’articles et trois livres sur des sujets aussi divers que l’histoire locale et régionale, la Deuxième Guerre mondiale ou la guerre d’Algérie. Sa belle-maman Liliane Rossier Jeangros, petite-fille d’Emile Gnehm, lui a confié le manuscrit original de cet ouvrage qu’il a édité.

Le livre sera en ligne dès le lundi 25 novembre.
Suzanne Humbert, L’appel de la Cruz de Ferro, présentation à 14 h 30

Passionnée d’écriture depuis son plus jeune âge, Suzanne Humbert a toujours utilisé ce moyen pour exprimer ses ressentis. Auteure de Des ténèbres à la lumière, témoignage autobiographique sur le deuil, Suzanne Humbert, dans son dernier livre, L’appel de la Cruz de Ferro, rend également hommage à son mari disparu. Aux Éditions SUR LE HAUT, elle a publié en 2023, Le dos rond, vie de Cécile.

Verni fin juin 2024 à la Librairie Payot, L’APPEL DE LA CRUZ DE FERRO, Éveil spirituel sur le Camino de Santiago, est un récit de vie autobiographique qui nous fait vivre, au jour le jour, une traversée en solitaire de l’Espagne. L’auteure, de Saint-Jean-Pied-de-Port à Santiago, a marché sur la voie du Camino Francés de Saint-Jacques-de- Compostelle. Ayant déjà effectué la traversée française, de Puy-en-Velay aux Pyrénées en 2018, elle s’était promis de continuer jusqu’à Santiago pour se libérer du poids d’un deuil difficile. Elle a donc repris sa marche solitaire en mai 2023.
Spiritualité, rencontres, adversité et ténacité sont les thèmes de ce récit qui dévoile de façon sincère et pittoresque le vécu d’une femme seule sur ce chemin emblématique.
Robert Nussbaum, Sonia, éternelle servante, vernissage à 17 h 00

Fils et frère de journalistes, Robert Nussbaum est à son tour entré dans la profession en 1982, comme stagiaire à La Feuille d’Avis de Neuchâtel de l’époque. Il a ensuite travaillé 23 ans pour L’Impartial, journal devenu, avec L’Express, ArcInfo. Entre ses emplois dans ces journaux régionaux, il a bourlingué dans les années 1985-1995 en freelance pour le compte de médias écrits romands. En Afrique australe d’abord, puis en Asie du Sud-Est. Retraité, il a publié aux Éditions Sur le Haut deux recueils de souvenirs de personnages de sa région et écrit l’historique du Collège musical dans le livre publié à l’occasion du centenaire de l’institution chaux-de-fonnière. Sonia, éternelle servante lui permet d’exprimer son attachement critique aux Philippines.

Cet ouvrage raconte la lutte pour la survie d’une femme aux Philippines. De son enfance sans jouets dans l’île de Samar jusqu’à sa vie en Suisse, on suit les tribulations de la jeune fille dans la capitale Manille où, après avoir été violée par un supposé petit ami, elle tombe sous la coupe d’un mari qui la bat et l’exploite. Pour lui et ses enfants, elle travaillera jusqu’à l’épuisement dans une fabrique de vêtements, puis s’exilera un temps à Singapour, comme domestique. Après chaque coup du sort, avec détermination et optimisme, Sonia relève la tête et poursuit son rêve : la liberté.
Indirectement, Sonia rend visible la dureté du quotidien de millions de ses consœurs. Après son témoignage, le livre consacre un dossier aux problématiques qui enchaînent les femmes philippines, en particulier l’illégalité de l’avortement et, toujours, celle du divorce.
Le livre sera en ligne dès le lundi 25 novembre.
Daniel Musy, Immersion sicilienne, vernissage à 17 h 00

Daniel Musy est né à La Chaux-de-Fonds un jour glacial de février 1956. Il y vit toujours après avoir enseigné jusqu’en juillet 2018 le français, la philosophie et l’histoire de l’art au lycée Blaise-Cendrars. Depuis 2007, il tient un blog, renommé Mille tableaux en 2013. Il y parle de politique mais aussi de ce qu’il aime : tous les arts, les paysages et les saveurs d’ici et d’ailleurs. Il a créé les Éditions SUR LE HAUT en 2019 à l’occasion de la sortie de sa fiction politique neuchâteloise, Typhons sur l’Hôtel de ville.

En mai 2024, l’auteur a passé dix jours dans un village du nord de la Sicile, en face des îles éoliennes. Il a habité dans la maison d’un ami chaux-de-fonnier, né comme lui en 1956, et qui a immigré en Suisse en 1979. En compagnie de cet ami, il a fait connaissance d’une famille unie et chaleureuse, d’habitants accueillants et d’autres personnes émouvantes. Il s’est immergé dans la vie quotidienne du village, dans son patrimoine artistique, culinaire et arboricole, dans ses paysages et ses lieux secrets comme son cimetière.
Ce petit ouvrage, une sorte de carnet de séjour en huit chapitres, est accompagné d’une soixantaine d’images originales.
Le livre sera en ligne dès le lundi 25 novembre.
Eitenne Farron, M comme Mallorca, présentation à 17 h 00

Etienne Farron, né en 1964 à Neuchâtel (Suisse) est psychologue du travail. Parmi ses passions on trouve côte à côte l’écriture (il a été l’élève de Jean-Pierre Monnier), les relations humaines et l’écologie, mais également la course automobile qu’il pratique encore à l’occasion. Aux Éditions SUR LE HAUT, il a publié La Vie pas – toujours – facile de François Egli et La Famille Bidulet, un livre pour enfants.

Inspiré par Le poisson-scorpion de Nicolas Bouvier et par M Train de Patti Smith, et paru au printemps 2024, ce livre – une autofiction pour la première partie suivie d’autres textes dans la deuxième – révèle des personnages d’ombres et de lumières, accompagnant l’auteur dans des souvenirs construits à partir de réalités fugaces, surgissant d’un temps immobile. Et, quand le temps se remet en marche, il nous conduit dans le passé, là ou se trouve les jeunesses et les rêves, les débuts et les racines.
