Site d’édition de livres d’auteur-e-s de l’Arc jurassien
Auteur : Daniel Musy
Né en 1956 à La Chaux-de-Fonds (CH).Y vit et y a enseigné le français, la philosophie et l'histoire de l'art au Lycée Blaise-Cendrars jusqu'en juillet 2018. Conseiller général socialiste de 2004 à 2016.
Le dimanche 16 novembre 2025 a eu lieu à l’Atelier 56 à La Chaux-de-Fonds le vernissage très émouvant du roman de Mary-Jane Monsch, Noir, pair et manque. Présentation du livre par l’éditeur et lecture d’extraits par l’auteure ont permis à la vingtaine de personnes présentes de s’immerger dans cet ouvrage hors du commun et exigeant, un tour de force littéraire.
Emmanuelle Pipoz Brossard a accueilli le public dans son appartement-atelier de la rue Numa-Droz 56, un espace chaleureux et intime et ouvert sur la ville. Une exposition des sculptures de Salvatore Russo agrémentait le lieu, de même qu’un chef-d’oeuvre du peintre Grégoire Muller.
L’éditeur, Daniel Musy, a remercié Emmanuelle de son accueil et Mary-Jane de sa confiance (elle est la 23e personne éditée !) pour ce 40e ouvrage publié depuis 6 ans aux Éditions Sur le Haut. Vincent Bélet, de la librairie Payot, assurait la vente du livre.
Ce roman est une fiction romanesque qui exacerbe l’écart entre le fictif et le réel.
a) Ce n’est, sur le thème de l’inceste, ni une autobiographie, ni une autofiction ni une fiction inspirée de personnages réels mais une fiction totale avec un personnage inventé. Père incestueux et meurtrier, il monologue, dans un fleuve de boue, devant un « Expert ». Situation impossible dans le réel.
b) Le lecteur ne peut éprouver de la sympathie pour ce narrateur (et encore moins s’identifier à lui) sinon voir dans ce monstre, surtout si on est un homme, un miroir hyper-grossissant de ses propres attitudes face aux femmes.
c) La réalité est tellement artificielle (monologue d’au moins huit heures en temps réel avec une vingtaine de cigarettes fumées) qu’elle en devient irréelle.
d) Les habituels effets de réel présents dans un roman classique (identification de lieux, de faits d’actualité, de références culturelles ou historiques) sont absents. L’histoire pourrait s’être déroulée n’importe où de nos jours. Elle en devient universelle.
e) Alors que l’histoire pourrait nous laisser penser que l’homme ne sera pas condamné faute de preuve, le récit qu’il fait de sa propre vie ne laisse aucun doute au lecteur sur sa culpabilité, plus, son ignominie.
Ainsi Mary-Jane Monsch parvient, dans ce roman à risques, à éviter un double piège : le piège de la compassion pour cet être malade et celui de la pornographie de la violence qui rendrait le texte horriblement complaisant.
Mary-Jane a ensuite lu quelques extraits de son livre très fort, avec une immersion dans son texte qui a laissé pantois le public.
Elle avait choisi la scène des premiers gestes incestueux du père sur sa fillette alors qu’elle était encore bébé. Et celle de la visite dans la famille de l’assistante sociale, activité qui fut celle de Mary-Jane ! Extraits à lire aussi sur la page de l’auteure.
Pas d’applaudissements pour ces lectures extraordinaires mais un silence respectueux des situations racontées par le père indigne.
Mary-Jane dédicacera son livre samedi 22 novembre de 11 h à 13 heures à la librairie Payot à La Chaux-de-Fonds. Et le même jour à Neuchâtel, toujours chez Payot, de 15 h à 17 h.
Dans la librairie de Jérémie Steiger, La Vouivre à Saignelégier, a lieu samedi 27 septembre 2025 le vernissage des deux livres de Claudine Houriet et Pier-Angelo Vay, Des vies en clair-obscur et Le dit de l’autre source.
L’éditeur, Daniel Musy, a présenté la genèse des Éditions Sur le Haut, créées en 2019. Avec la publication de près de 40 ouvrages, on peut dire, à l’image du sureau, qu’elles sont prolifiques. Il a aussi souligné le bonheur de vernir dans le canton du Jura un livre d’une Jurassienne bernoise de Tramelan et d’un Jurassien neuchâtelois de La Chaux-de-Fonds. En plus dans la librairie d’un de ses anciens étudiants au lycée !
Claudine Houriet a ensuite expliqué pourquoi l’art a toujours illuminé sa vie (« L’art a illuminé ma vie, les livres l’ont agrandie. Ils occupent les parois de notre appartement, semblables à un rempart protecteur. Ils sont mes compagnons de route, ma passion première.Je caresse leurs dos, dialogue avec eux. »). Elle a lu avec délicatesse et sensibilité la dernière nouvelle de son recueil, Melancholia, inspirée d’un tableau de Gerhard Richter.
L’ouvrage de Pier-Angelo Vay a été présenté, dans une analyse fouillée et éclairante, par un ami et relecteur fidèle de l’auteur, Jacques Ramseyer.
Jérémie Steiger a lu deux extraits du livre dont la deuxième partie lui est dédiée.
Cette présentation et ces lectures sont ici en ligne.
Finalement Pier-Angelo Vay a remercié toutes les personnes qui l’ont accompagné par leurs conseils dans la publication de son ouvrage.
L’après-midi, suivie par près de quarante personnes, s’est terminée par des dédicaces et un bel apéritif.
Les Éditions sur le Haut ont l’honneur de publier cet automne trois livres rares. Rares par leur engagement littéraire dans des formes originales. Rares parce qu’ils nous plongent dans des univers inédits, voire troublants.
Claudine Houriet, Des vies en clair-obscur
Dans une vingtaine de nouvelles, l’auteure confronte des œuvres d’art à son imaginaire et en propose une interprétation insolite. Avec le clair-obscur cher aux peintres comme aux écrivains pour nuancer les émotions humaines.
Claudine Houriet vit et travaille à Tramelan. Elle est peintre et écrivaine, auteure de nombreux livres et expositions.
Quelques mots de l’éditeur :
Au début de chaque nouvelle, une image d’une œuvre d’art nous permet d’ouvrir notre imaginaire à la fiction qui va suivre. Les personnages eux-mêmes décrochent de leur réel pour entrer, chaque fois de manière différente, dans la toile, la fresque, la gravure ou la sculpture. L’écriture, tantôt délicate, tantôt pointue, se déploie comme un pinceau sur une toile.
Le vernissage du livre aura lieu à la librairie La Vouivre, à Saignelégier, le samedi 27 septembre 2025 à 16 heures, conjointement avec le dernier livre de Pierangelo Vay, Le dit de l’autre source.
Le livre sera en ligne dès le 1er janvier 2026.
Pierangelo Vay, Le dit de l’autre source
Voici, longtemps revisité, un récit dont la raison d’être n’apparaîtra que par bribes. Cette réserve tient à l’étrange tentation, toujours refoulée, de dire ce que chacun porte de plus improbable en soi et qu’il ne partage avec personne. Aussi le lecteur devra-t-il consentir à cette attention particulière qui le mènera forcément à l’écart de lui-même.
Une singulière séance d’ostéopathie a mis Loris sur la voie d’un souvenir littéraire fondateur (une réplique de Cordélia dans Le Roi Lear), réactivant le fait douloureux de n’avoir jamais eu de langue écrite à soi. Qu’aura donc valu et que vaudra l’art de vivre pratiqué par sa personne muée en personnage après la révélation du thérapeute ?
Pierangelo Vay vit et travaille à La Chaux-de-Fonds. Ancien professeur de français, d’anglais et de philosophie au lycée Blaise-Cendrars, il a été le responsable de la troupe théâtrale du lycée pendant 27 ans.
Quelques mots de l’éditeur :
À travers une autofiction, Pierangelo Vay nous plonge dans son univers intime pour remonter à l’origine de sa parole. Se constitue et se déroule alors, au fil de la lecture, la source inédite de son existence, ce qu’il appelle son art de vivre. Pour qui connaît l’auteur, et pour les autres, le livre est d’une grande émotion.
Le vernissage du livre aura lieu à la librairie La Vouivre, à Saignelégier, le samedi 27 septembre 2025 à 16 heures, conjointement avec le dernier livre de Claudine Houriet, Des vies en clair-obscur.
Le livre sera en ligne dès le 1er octobre 2026.
Mary-Jane Monsch, Noir, pair et manque
Le thème de l’inceste est glaçant. Cette fiction essaie d’analyser les différents aspects d’un drame et d’en décortiquer les mécanismes psychologiques. Quelles sont les stratégies de défense, d’évitement, de ruse, d’anticipation et d’intégration à la société ? Pourquoi ne remarque-t-on rien ?
Dans un monologue, un père, prédateur et assassin, parle calmement des faits. Il n’est pas violent dans ses propos qui sont rarement vulgaires et jamais pornographiques. C’est ce qui rend cette narration encore plus tragique. Il ne fait jamais allusion à des sentiments ou des ressentis, sinon les siens. Tous ses sens sont concentrés sur l’assouvissement de ses besoins et sur l’image qu’il veut donner de lui-même. Ses paroles coulent comme un fleuve de boue. interrompues seulement par la quête de cigarettes.
Mary-Jane Monsch vit et travaille à Neuchâtel. À La Chaux-de-Fonds, où elle a vécu jusqu’en 2020, elle a été assistante sociale scolaire.
Quelques mots de l’éditeur :
Ce roman nous plonge dans ce que Mary-Jane Monsch nomme un fleuve de boue, qui se déverse de ce monologue. Écrire une fiction en se plaçant du point de vue du père criminel est risqué. Deux écueils auraient pu ruiner l’entreprise : tomber dans la vulgarité voyeuriste ; et, surtout, faire éprouver au lecteur des moments d’empathie pour ce monstre. Ce n’est jamais le cas et on ne ressort pas indemne de cette éprouvante lecture.
Le vernissage du livre aura lieu à l’Atelier 56, rue Numa-Droz 56, La Chaux-de-Fonds, le dimanche 16 novembre 2025 à 11 heures.
Le livre ne sera pas en ligne mais seulement en vente en librairie dès le 17 novembre 2025.
7 auteur·e·s, 7 livres, 7 présentations et lectures, des publics variés, des apéritifs délicieux, un lieu convivial. Bref, beaucoup de belles rencontres et d’émotions au Pantin le samedi 23 novembre 2024. Ces quelques images en témoignent.
Sylvie Barbalata verni son roman-fleuve de presque 600 pages, anticipation dans un pays dictatorial imaginaire. Son ami, lecteur d’un groupe lisant à des malvoyants, a choisi quelques extraits pour accompagner le résumé du livre.
Laurent Duvanel et Suzanne Humbert, qui avaient déjà verni leur livre au printemps, les ont présentés à nouveau. Ils sont en ligne depuis fin juin.
Entouré de sa famille et de nombreuses connaissances, Dimitri Viglietti a présenté le livre qu’il a édité, provenant d’un manuscrit de son arrière grand-père par alliance. Emile Gnehm, Tribulations d’un Loclois.
Ce livre sera en vente dans en librairie dès la semaine prochaine et gratuitement téléchargeable sur notre site dès le 1er janvier 2025 ! Dimitri Viglietti dédicacera « son » livre dans différentes librairies de la région ces prochaines semaines.
En présence de nombreuses personnes de la communauté philippine, Robert Nussbaum a verni son livre d’entretiens avec Sonia, Sonia, éternelle servante. Il était émouvant de rencontrer cette dame aujourd’hui établie dans notre région. Ce livre est téléchargeable dès aujourd’hui.
Etienne Farron, dont le recueil de nouvelles M comme Mallorca a paru cet été, nous a lu un chapitre de son livre. Il est en ligne depuis l’été.
Finalement, l’auteur-éditeur Daniel Musy a présenté Immersion sicilienne, 10 jours à Naso en saluant la présence de son ami Nino Giallanza, avec lequel il a séjourné dans ce village sicilien en mai 2024. Dès aujourd’hui 24 novembre 2024, ce petit livre illustré est téléchargeable en français et en italien.
Cette journée fut aussi l’occasion de déguster de multiples spécialités gastronomiques préparées ou commandées par les auteur·e·s : cakes aux légumes, chaussons aux poires, far breton, tapas majorquins, nouilles sautées et rouleaux à la viande philippins, arancini et amaretti siciliens. C’est aussi cela, les vernissages de nos éditions !
Finalement, notre ami Nicolas Willemin, journaliste à ArcInfo, nous pardonnera de transgresser le copyright et de partager à nos lecteurs son billet de ce 23 novembre 2023.
Créées en septembre 2019, les Éditions SUR LE HAUT fêtent leurs cinq ans d’existence. 7 livres publiés en 2024 seront présentés et/ou vernis de 10 heures à 20 heures au Pantin, 5, rue de la Ronde à La Chaux-de-Fonds. Les 7 auteur·e·s 2024 seront là, avec présentations, lectures et … apéritifs. Entrée libre, sans obligation d’achat évidemment, à ce SAMEDI LITTÉRAIRE.
En 5 ans, 37 livres ont paru, tous en ligne gratuitement sur ce site, et la plupart en version papier imprimée chez Monney, notre fidèle partenaire de la rue des Musées.
Le programme des vernissages-présentations
Sylvie Barbalat, Kio vernissage et lecture à 11 h 00
Née à Genève, Sylvie Barbalat habite actuellement à Neuchâtel et travaille dans le domaine de l’environnement. Très tôt, l’écriture est devenue son moyen d’expression privilégié. Après Le Maître des rêves, publié en 2018, Au rythme des oiseaux et L’enfant du serpent, parus en 2022, Kio est son quatrième roman.
Emportée dans une guerre suicidaire par son dictateur, la population de l’île de Kio est entièrement exterminée. Les spores d’un terrible champignon, utilisé comme arme mycologique par ses ennemis, empêchent désormais toute vie humaine sur l’île.
À l’étranger au moment de l’attaque, Chamm, fou de chagrin et incapable d’admettre la mort de sa femme Vera, cherche des indices montrant qu’elle aurait pu survivre dans un bunker ultra-secret, destiné à préserver le dicta teur de sa folie guerrière…
L’air redeviendra-t-il un jour suffisamment respirable sur Kio pour permettre le retour de survivants? Parviendront-ils à surmonter leurs divisions ethniques et politiques étouffées par la dictature ? Chamm et Vera sauront-ils se retrouver une fois leur passé révélé au grand jour ?
Le livre sera en ligne dès le lundi 25 novembre.
Laurent Duvanel, Le côté obscur du cadran, présentation à 11 h 00
Journaliste et traducteur, Laurent Duvanel analyse les rouages de la politique suisse depuis les année 80. Il est membre fondateur du comité Pro Doubs 51. Coauteur du Miroir écologique suisse 95’, il a bossé pour Droit au logement, journal de l’ASLOCA et SonntagsBlick, adapté des centaines d’articles pour Le Matin-Dimanche et traduit une quinzaine de livres. Le côté obscur du cadran est sorti au printemps 2024.
Comment un commerçant en produits horlogers rend un immeuble inhabitable et inflige de graves séquelles physiques à plusieurs de ses habitants.
Héroïne de cet ouvrage, une maison polluée, située rue du Doubs 51 dans une cité horlogère jurassienne. À La Chaux-de-Fonds, les ateliers de production de montres sont partout, des sous-sols aux combles, en passant par les cuisines.
Un commerçant en produits chimiques dangereux, Aimé Schmidlin, a exercé ici sa vie durant son activité professionnelle pour l’horlogerie. Des résidus très toxiques et mal dissimulés jalonnent le parcours du personnage. L’immeuble vide est une épine dans le pied des autorités neuchâteloises.
Dans ce livre, on suit les agissements de ce marchand de produits industriels et toxiques, les tergiversations des politiques, pressés de plaire aux industriels. Aimé Schmidlin, outre vendre des produits toxiques, aura surtout pollué. La gadoue gluante et puante des fosses de rétention du caniveau en contre-bas de Doubs 51 est fille des agissements répétés d’un commerçant prêt à tirer parti de n’importe de quel produit toxique, au nom de la liberté d’entreprise. Cette gadoue dangereuse est aussi née du laisser-faire de responsables du contrôle des toxiques souhaitant à tout prix protéger les industriels de la montre.
Un gâchis additionné de mépris envers les générations à venir. Qui se chargera de nettoyer les reliquats de Gravacier ? Qui payera, des dizaines d’années après les faits, l’incurie de toute la chaîne des décideurs ?
Emile Gnehm (édité par Dimitri Viglietti), Tribulations d’un Loclois, vernissage et lectures à 14 h 00
À travers cet ouvrage, Emile Gnehm nous fait découvrir son parcours de vie. Né au Locle à la fin du 19e siècle, il a couché sur le papier son récit devie, afin de laisser un témoignage pour ses enfants. Il nous fait parcourir la Suisse centrale, la région lémanique, le sud de l’Allemagne et la régiondu Doubs et de Morteau. On peut mesurer l’évolution sociétale à travers son regard face aux iniquités sociales qu’il découvre dans les différentes régions qu’il traverse à pied. Il ne baisse pas les bras face à cette injustice sociale et met toute son énergie à faire évoluer les conditions de travail des boulangers-pâtissiers au début du 20e siècle. On découvre également son expérience de citoyen mobilisé durant la Première Guerre mondiale. Il nous décrit aussi la vie à la campagne dans la Broye. On mesure au fil des pages cette Suisse qui évolue et se transforme, grâce à l’œil observateur de l’auteur, souvent critique, parfois surpris du comportement des personnes qu’il croise sur son chemin, ici et ailleurs.
Dimitri Viglietti, arrière-petit-fils par alliance de Emile Gnehm, est un historien autodidacte, passionné par l’Histoire depuis cinquante ans. Grâce à ses connaissances acquises au fil des années, il a publié une vingtaine d’articles et trois livres sur des sujets aussi divers que l’histoire locale et régionale, la Deuxième Guerre mondiale ou la guerre d’Algérie. Sa belle-maman Liliane Rossier Jeangros, petite-fille d’Emile Gnehm, lui a confié le manuscrit original de cet ouvrage qu’il a édité.
Le livre sera en ligne dès le lundi 25 novembre.
Suzanne Humbert, L’appel de la Cruz de Ferro,présentation à 14 h 30
Passionnée d’écriture depuis son plus jeune âge, Suzanne Humbert a toujours utilisé ce moyen pour exprimer ses ressentis. Auteure de Des ténèbres à la lumière, témoignage autobiographique sur le deuil, Suzanne Humbert, dans son dernier livre, L’appel de la Cruz de Ferro, rend également hommage à son mari disparu. Aux Éditions SUR LE HAUT, elle a publié en 2023, Le dos rond, vie de Cécile.
Verni fin juin 2024 à la Librairie Payot, L’APPEL DE LA CRUZ DE FERRO, Éveil spirituel sur le Camino de Santiago, est un récit de vie autobiographique qui nous fait vivre, au jour le jour, une traversée en solitaire de l’Espagne. L’auteure, de Saint-Jean-Pied-de-Port à Santiago, a marché sur la voie du Camino Francés de Saint-Jacques-de- Compostelle. Ayant déjà effectué la traversée française, de Puy-en-Velay aux Pyrénées en 2018, elle s’était promis de continuer jusqu’à Santiago pour se libérer du poids d’un deuil difficile. Elle a donc repris sa marche solitaire en mai 2023.
Spiritualité, rencontres, adversité et ténacité sont les thèmes de ce récit qui dévoile de façon sincère et pittoresque le vécu d’une femme seule sur ce chemin emblématique.
Robert Nussbaum, Sonia, éternelle servante, vernissage à 17 h 00
Fils et frère de journalistes, Robert Nussbaum est à son tour entré dans la profession en 1982, comme stagiaire à La Feuille d’Avis de Neuchâtel de l’époque. Il a ensuite travaillé 23 ans pour L’Impartial, journal devenu, avec L’Express, ArcInfo. Entre ses emplois dans ces journaux régionaux, il a bourlingué dans les années 1985-1995 en freelance pour le compte de médias écrits romands. En Afrique australe d’abord, puis en Asie du Sud-Est. Retraité, il a publié aux Éditions Sur le Haut deux recueils de souvenirs de personnages de sa région et écrit l’historique du Collège musical dans le livre publié à l’occasion du centenaire de l’institution chaux-de-fonnière. Sonia, éternelle servante lui permet d’exprimer son attachement critique aux Philippines.
Cet ouvrage raconte la lutte pour la survie d’une femme aux Philippines. De son enfance sans jouets dans l’île de Samar jusqu’à sa vie en Suisse, on suit les tribulations de la jeune fille dans la capitale Manille où, après avoir été violée par un supposé petit ami, elle tombe sous la coupe d’un mari qui la bat et l’exploite. Pour lui et ses enfants, elle travaillera jusqu’à l’épuisement dans une fabrique de vêtements, puis s’exilera un temps à Singapour, comme domestique. Après chaque coup du sort, avec détermination et optimisme, Sonia relève la tête et poursuit son rêve : la liberté.
Indirectement, Sonia rend visible la dureté du quotidien de millions de ses consœurs. Après son témoignage, le livre consacre un dossier aux problématiques qui enchaînent les femmes philippines, en particulier l’illégalité de l’avortement et, toujours, celle du divorce.
Le livre sera en ligne dès le lundi 25 novembre.
Daniel Musy, Immersion sicilienne, vernissage à 17 h 00
Daniel Musy est né à La Chaux-de-Fonds un jour glacial de février 1956. Il y vit toujours après avoir enseigné jusqu’en juillet 2018 le français, la philosophie et l’histoire de l’art au lycée Blaise-Cendrars. Depuis 2007, il tient un blog, renommé Mille tableaux en 2013. Il y parle de politique mais aussi de ce qu’il aime : tous les arts, les paysages et les saveurs d’ici et d’ailleurs. Il a créé les Éditions SUR LE HAUT en 2019 à l’occasion de la sortie de sa fiction politique neuchâteloise, Typhons sur l’Hôtel de ville.
En mai 2024, l’auteur a passé dix jours dans un village du nord de la Sicile, en face des îles éoliennes. Il a habité dans la maison d’un ami chaux-de-fonnier, né comme lui en 1956, et qui a immigré en Suisse en 1979. En compagnie de cet ami, il a fait connaissance d’une famille unie et chaleureuse, d’habitants accueillants et d’autres personnes émouvantes. Il s’est immergé dans la vie quotidienne du village, dans son patrimoine artistique, culinaire et arboricole, dans ses paysages et ses lieux secrets comme son cimetière.
Ce petit ouvrage, une sorte de carnet de séjour en huit chapitres, est accompagné d’une soixantaine d’images originales.
Le livre sera en ligne dès le lundi 25 novembre.
Eitenne Farron, M comme Mallorca, présentation à 17 h 00
Etienne Farron, né en 1964 à Neuchâtel (Suisse) est psychologue du travail. Parmi ses passions on trouve côte à côte l’écriture (il a été l’élève de Jean-Pierre Monnier), les relations humaines et l’écologie, mais également la course automobile qu’il pratique encore à l’occasion. Aux Éditions SUR LE HAUT, il a publié La Vie pas – toujours – facile de François Egli et La Famille Bidulet, un livre pour enfants.
Inspiré par Le poisson-scorpion de Nicolas Bouvier et par M Train de Patti Smith, et paru au printemps 2024, ce livre – une autofiction pour la première partie suivie d’autres textes dans la deuxième – révèle des personnages d’ombres et de lumières, accompagnant l’auteur dans des souvenirs construits à partir de réalités fugaces, surgissant d’un temps immobile. Et, quand le temps se remet en marche, il nous conduit dans le passé, là ou se trouve les jeunesses et les rêves, les débuts et les racines.
Le jeudi 27 juin de 18 h à 20 h a eu lieu le vernissage du dernier livre de Suzanne Humbert, L’Appel de la Cruz de Ferro. Une cinquantaine de personnes y ont participé, avec des petits discours de l’auteure, de l’éditeur, du concepteur graphique et d’un lecteur. Merci infiniment à M. Vincent Bélet, de la librairie Payot, pour son accueil.
L’éditeur, Daniel Musy, a souligné l’esprit d’équipe ayant abouti à la publication : le comité de lecture de l’auteure, le concepteur graphique Marc Le Coq, l’imprimerie Monney, la librairie Payot. Ce récit autobiographique est une étape importante dans la vie de Suzanne Humbert, veuve depuis 2009. Il constitue une suite à Des ténèbres à la lumière, paru en 2019.
Suzanne Humbert a remercié toute son équipe et a insisté sur cette expérience de vie et d’écriture. Réalisé au printemps 2023, le parcours en Espagne du chemin de Saint-Jacques a motivé Suzanne pour écrire son récit rapidement, en envoyant à son équipe de relecteurs ses chapitres, au fur et à mesure de leur rédaction. Elle a lu quelques extraits de son ouvrage.
L’écrivain, ami et graphiste Marc Le Coq a présenté le livre, « un dur parcours physique empreint de difficultés diverses, avec son corollaire de blessures, voire même d’accidents. En même temps se joue un parcours spirituel bien présent, où introspection et résilience font leur œuvre« .
Il a remercié Suzanne de partager au travers de cet ouvrage « son expérience personnelle qui lui a demandé courage, volonté et persévérance, des attributs, pour tous ceux qui la connaissent, qui font bien partie de sa personnalité« .
Finalement, un ami lecteur, Piotr Haggenjoos, a présenté le livre et souligné combien les relations nouées par Suzanne lors de son pèlerinage l’ont enrichie.
Samedi 20 janvier de 11 à 13 heures, la librairie Payot à La Chaux-de-Fonds accueille deux de nos auteur·e·s, Suzanne Humbert et François Jolidon, pour une vente-dédicace de leur dernier livre. Une occasion de découvrir ces deux chaleureuses personnes et leur univers.
En quatre ans d’existence, c’est la première fois que Payot Libraire nous accueille pour une matinée-dédicace. Merci au gérant de La Chaux-de-Fonds, M. Vincent Bélet.
Suzanne Humbert a recueilli et mis en forme le témoignage de la fille de Cécile, Josette : une femme née en 1924, à la vie humiliée par une mari brutal mais qui trouva une forme de rédemption après son divorce. Le livre est illustré de photographies appartenant à Josette et à divers prêteurs chaux-de-fonniers, dont la Bibliothèque de la Ville.
François Jolidon est un auteur confirmé qui a choisi nos éditions pour leur esprit particulier. Son recueil de nouvelles illustrés par Anaïs Lou et mis en page par Joanne Matthey, contient dix-huit textes qui évoquent des tranches de vie, parfois heureuses et savoureuses, parfois chaotiques et douloureuses. Comme l’ouvrage de Suzanne, il est aussi gratuitement téléchargeable : c’est le principe même des Éditions SUR LE HAUT.
Le 24 décembre 2023, l’auteur a publié un petit ouvrage sur les images sculptées et peintes du Grand Temple de La Chaux-de-Fonds, Iconographie du Grand Temple, le chemin de la foi, ici téléchargeable gratuitement.
Enfant et jeune adolescent, il a suivi d’innombrables cultes au Grand Temple, dans le cadre de l’école du dimanche puis en vue de sa confirmation et de sa première – et dernière – communion, le dimanche des Rameaux 4 avril 1970.
Les trois pasteurs officiant à cette époque, Jean-Louis Jacot, Auguste Lebet et Michel de Montmollin avaient chacun leur manière bien personnelle de construire leurs sermons.
Daniel Musy remercie vivement son ami Jean-Hubert Lebet, le fils d’Auguste Lebet, de sa belle préface. Il y apporte un éclairage précieux sur la reconstruction du temple dès 1919.
Ce n’est pas parce que l’auteur a quitté l’église réformée qu’il n’y est pas encore fidèle. Ce petit opuscule n’a d’autre but que d’expliquer à sa manière le sens des images de ce temple incomparable. Il incarne la foi protestante dans son meilleur : la liberté qu’elle laise au fidèle à travers un chemin visuel et intellectuel, le chemin de la foi.
Le livret en version papier paraîtra avant l’été 2024 et peut être commandé à l’auteur au prix de CHF 10.-. Écrire à dmusy@bluewin.ch.
Nous remercions vivement Bérénice L’Épée d’avoir écrit dans le dernier numéro de VIGOUSSE que notre « formule toute chaux-de-foncière court-circuite naturellement le grand capital sauvage du monde de l’édition ».
Le 30 septembre 2023 de 10 h 00 à 17 h00 aura lieu le « samedi de nos éditions » au Pantin, 5, rue de la Ronde. Suzanne Humbert et François Jolidon y verniront leur nouveau livre. Suzanne à 11 h 00 et François à 14 h 00. D’autres auteur·e·s y vendront les leurs, récemment parus.
Depuis 2019, une trentaine d’ouvrages ont été mis en ligne sur notre site internet, gratuitement téléchargeables. La plupart d’entre eux ont été imprimés au frais des auteur·e·s. Une manière d’auto-édition mais avec un suivi et des conseils de l’éditeur pour chaque publication qui est toujours une belle aventure.
Vous êtes toutes et tous, lecteurs et lectrices, journalistes, bibliothécaires, auteur·e·s d’ici et d’ailleurs, cordialement invitée·e·s à partager un moment, un apéritif ou une discussion avec Suzanne Humbert et François Jolidon.