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Vernissages des livres de Claudine Houriet et Pier-Angelo Vay à la Vouivre

Dans la librairie de Jérémie Steiger, La Vouivre à Saignelégier, a lieu samedi 27 septembre 2025 le vernissage des deux livres de Claudine Houriet et Pier-Angelo Vay, Des vies en clair-obscur et Le dit de l’autre source.

L’éditeur, Daniel Musy, a présenté la genèse des Éditions Sur le Haut, créées en 2019. Avec la publication de près de 40 ouvrages, on peut dire, à l’image du sureau, qu’elles sont prolifiques. Il a aussi souligné le bonheur de vernir dans le canton du Jura un livre d’une Jurassienne bernoise de Tramelan et d’un Jurassien neuchâtelois de La Chaux-de-Fonds. En plus dans la librairie d’un de ses anciens étudiants au lycée !

Claudine Houriet a ensuite expliqué pourquoi l’art a toujours illuminé sa vie (« L’art a illuminé ma vie, les livres l’ont agrandie. Ils occupent les parois de notre appartement, semblables à un rempart protecteur. Ils sont mes compagnons de route, ma passion première.  Je caresse leurs dos, dialogue avec eux. »). Elle a lu avec délicatesse et sensibilité la dernière nouvelle de son recueil, Melancholia, inspirée d’un tableau de Gerhard Richter.

L’ouvrage de Pier-Angelo Vay a été présenté, dans une analyse fouillée et éclairante, par un ami et relecteur fidèle de l’auteur, Jacques Ramseyer.

Jérémie Steiger a lu deux extraits du livre dont la deuxième partie lui est dédiée.

Cette présentation et ces lectures sont ici en ligne.

Finalement Pier-Angelo Vay a remercié toutes les personnes qui l’ont accompagné par leurs conseils dans la publication de son ouvrage.

L’après-midi, suivie par près de quarante personnes, s’est terminée par des dédicaces et un bel apéritif.

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Trois livres rares vont paraître en automne 2025

Les Éditions sur le Haut ont l’honneur de publier cet  automne trois livres rares.  Rares par leur engagement littéraire dans des formes originales. Rares parce qu’ils nous plongent dans des univers inédits, voire troublants.

Claudine Houriet, Des vies en clair-obscur

Dans une vingtaine de nouvelles, l’auteure confronte des œuvres d’art à son imaginaire et en propose une interprétation insolite. Avec le clair-obscur cher aux peintres comme aux écrivains pour nuancer les émotions humaines.

Claudine Houriet vit et travaille à Tramelan. Elle est peintre et écrivaine, auteure de nombreux livres et expositions.

Quelques mots de l’éditeur :

Au début de chaque nouvelle, une image d’une œuvre d’art nous permet d’ouvrir notre imaginaire à la fiction qui va suivre. Les personnages eux-mêmes décrochent de leur réel pour entrer, chaque fois de manière différente, dans la toile, la fresque, la gravure ou la sculpture. L’écriture, tantôt délicate, tantôt pointue, se déploie comme un pinceau sur une toile.

Le vernissage du livre aura lieu à la librairie La Vouivre, à Saignelégier, le samedi 27 septembre 2025 à 16 heures, conjointement avec le dernier livre de Pierangelo Vay, Le dit de l’autre source.

Le livre sera en ligne dès le 1er janvier 2026.

Pierangelo Vay, Le dit de l’autre source

Voici, longtemps revisité, un récit dont la raison d’être n’apparaîtra que par bribes. Cette réserve tient à l’étrange tentation, toujours refoulée, de dire ce que chacun porte de plus improbable en soi et qu’il ne partage avec personne. Aussi le lecteur devra-t-il consentir à cette attention particulière qui le mènera forcément à l’écart de lui-même.

Une singulière séance d’ostéopathie a mis Loris sur la voie d’un souvenir littéraire fondateur (une réplique de Cordélia dans Le Roi Lear), réactivant le fait douloureux de n’avoir jamais eu de langue écrite à soi. Qu’aura donc valu et que vaudra l’art de vivre pratiqué par sa personne muée en personnage après la révélation du thérapeute ?

Pierangelo Vay vit et travaille à La Chaux-de-Fonds. Ancien professeur de français, d’anglais et de philosophie au lycée Blaise-Cendrars, il a été le responsable de la troupe théâtrale du lycée pendant 27 ans.

Quelques mots de l’éditeur :

À travers une autofiction, Pierangelo Vay nous plonge dans son univers intime pour remonter à l’origine de sa parole. Se constitue et se déroule alors, au fil de la lecture, la source inédite de son existence, ce qu’il appelle son art de vivre. Pour qui connaît l’auteur, et pour les autres, le livre est d’une grande émotion.

Le vernissage du livre aura lieu à la librairie La Vouivre, à Saignelégier, le samedi 27 septembre 2025 à 16 heures, conjointement avec le dernier livre de Claudine Houriet, Des vies en clair-obscur.

Le livre sera en ligne dès le 1er octobre 2026.

Mary-Jane Monsch, Noir, pair et manque

Le thème de l’inceste est glaçant. Cette fiction essaie d’analyser les différents aspects d’un drame et d’en décortiquer les mécanismes psychologiques. Quelles sont les stratégies de défense, d’évitement, de ruse, d’anticipation et d’intégration à la société ? Pourquoi ne remarque-t-on rien ?

Dans un monologue, un père, prédateur et assassin, parle calmement des faits. Il n’est pas violent dans ses propos qui sont rarement vulgaires et jamais pornographiques. C’est ce qui rend cette narration encore plus tragique. Il ne fait jamais allusion à des sentiments ou des ressentis, sinon les siens. Tous ses sens sont concentrés sur l’assouvissement de ses besoins et sur l’image qu’il veut donner de lui-même. Ses paroles coulent comme un fleuve de boue. interrompues seulement par la quête de cigarettes.

Mary-Jane Monsch vit et travaille à Neuchâtel. À La Chaux-de-Fonds, où elle a vécu jusqu’en 2020, elle a été assistante sociale scolaire.

Quelques mots de l’éditeur :

Ce roman nous plonge dans ce que Mary-Jane Monsch nomme un fleuve de boue, qui se déverse de ce monologue. Écrire une fiction en se plaçant du point de vue du père criminel est risqué. Deux écueils auraient pu ruiner l’entreprise : tomber dans la vulgarité voyeuriste ; et, surtout, faire éprouver au lecteur des moments d’empathie pour ce monstre. Ce n’est jamais le cas et on ne ressort pas indemne de cette éprouvante lecture.

Le vernissage du livre aura lieu à l’Atelier 56, rue Numa-Droz 56, La Chaux-de-Fonds, le dimanche 16 novembre 2025 à 11 heures.

Le livre ne sera pas en ligne mais seulement en vente en librairie dès le 17 novembre 2025.

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Suzanne Humbert et François Jolidon chez Payot le samedi 20 janvier

Samedi 20 janvier de 11 à 13 heures, la librairie Payot à La Chaux-de-Fonds accueille deux de nos auteur·e·s, Suzanne Humbert et François Jolidon, pour une vente-dédicace de leur dernier livre. Une occasion de découvrir ces deux chaleureuses personnes et leur univers.

En quatre ans d’existence, c’est la première fois que Payot Libraire nous accueille pour une matinée-dédicace. Merci au gérant de La Chaux-de-Fonds, M. Vincent Bélet.

Suzanne Humbert a recueilli et mis en forme le témoignage de la fille de Cécile, Josette : une femme née en 1924, à la vie humiliée par une mari brutal mais qui trouva une forme de rédemption après son divorce. Le livre est illustré de photographies appartenant à Josette et à divers prêteurs chaux-de-fonniers, dont la Bibliothèque de la Ville.

François Jolidon est un auteur confirmé qui a choisi nos éditions pour leur esprit particulier. Son recueil de nouvelles illustrés par Anaïs Lou et mis en page par Joanne Matthey, contient dix-huit textes qui évoquent des tranches de vie, parfois heureuses et savoureuses, parfois chaotiques et douloureuses. Comme l’ouvrage de Suzanne, il est aussi gratuitement téléchargeable : c’est le principe même des Éditions SUR LE HAUT.

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Reflets imagés de notre « samedi » au Pantin le 30 septembre 2023

Suzanne Humbert et François Jolidon sont comme nous enchantés des vernissages de ce jour. Merci aussi à Marie Margot-Quinche pour son généreux accueil au Pantin, un lieu associatif formidable dans notre belle ville vivante. Merci aussi à Théo Bregnard d’avoir soutenu la publication du recueil de nouvelles de François, Jukebox. Et merci finalement à Pierre-Yves Theurillat, Pascal Kaufmann et Etienne Farron d’avoir été là pour nous aider et vendre leurs propres livres.

Nous remercions vivement Bérénice L’Épée d’avoir écrit dans le dernier numéro de VIGOUSSE que notre « formule toute chaux-de-foncière court-circuite naturellement le grand capital sauvage du monde de l’édition ».

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Samedi des Éditions SUR LE HAUT au Pantin le 30 septembre 2023 : deux vernissages et des ventes de livres

Le 30 septembre 2023 de 10 h 00 à 17 h00 aura lieu le « samedi de nos éditions » au Pantin, 5, rue de la Ronde. Suzanne Humbert et François Jolidon y verniront leur nouveau livre. Suzanne à 11 h 00 et François à 14 h 00. D’autres auteur·e·s y vendront les leurs, récemment parus.

Depuis 2019, une trentaine d’ouvrages ont été mis en ligne sur notre site internet, gratuitement téléchargeables. La plupart d’entre eux ont été imprimés au frais des auteur·e·s. Une manière d’auto-édition mais avec un suivi et des conseils de l’éditeur pour chaque publication qui est toujours une belle aventure.

Vous êtes toutes et tous, lecteurs et lectrices, journalistes, bibliothécaires, auteur·e·s d’ici et d’ailleurs, cordialement invitée·e·s à partager un moment, un apéritif ou une discussion avec Suzanne Humbert et François Jolidon.

Ainsi qu’avec Jean-Pierre Bregnard, Naomie Chaboudez, Etienne Farron, PascalF Kaufmann, Daniel Musy, Pierre-Yves Theurillat.

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Fait maison, « Le Dos rond » de Suzanne Humbert est le prochain livre de nos éditions

Le 30 septembre, à 11h dans le jardin du Pantin, 5, rue de la Ronde, sera verni Le Dos rond, Vie de Cécile, le nouveau livre de Suzanne Humbert.  Écris par une auteure du Haut d’après le récit que Josette lui a fait de la vie de sa mère, c’est un livre « maison » : mis en page et en images par nous, avec un respect absolu des désirs de l’auteur·e. Une expérience originale propre à ce que nous promouvons depuis quatre ans.

En 2019 en effet, nous étions présents à la Foire du livre du Locle pour présenter nos premières publications. En quatre ans, une trentaine de ouvrages sont parus sur notre site, la plupart aussi imprimés sous la responsabilité des auteur·e·s. Ainsi leur est donnée la possibilité d’autoéditer un livre qui peinerait sûrement à être pris en charge par un éditeur romand.

Suzanne Humbert, auteure notamment de Des Ténèbres à la lumière, a recueilli, en cinq chapitres, le récit de la vie de Cécile, la fille de son ami Josette.

Elle présente ainsi son ouvrage sur la 4e page de couverture: « Cécile naît en 1924. Elle passera la plus grande partie de sa vie à La Chaux-de-Fonds, ville des Montagnes neuchâteloises, berceau de l’horlogerie.

Dès son plus jeune âge et jusqu’à sa mort en 2015, elle sera une petite fille, une jeune fille puis une femme soumise, toujours prête à faire passer le bonheur des autres avant le sien. Maltraitée pendant de longues années par un mari alcoolique et violent, elle vivra dans une abnégation totale jusqu’au jour où Josette, sa fille aînée, saura la convaincre de quitter cet homme brutal et malveillant !

Sa liberté retrouvée ne l’empêchera pas de mettre entre parenthèses sa vie personnelle pour assurer une éducation et une vie décente à son jeune fils, Lucien. »

Le désir de Suzanne était de contextualiser cette vie de 1920 à 1980, dans l’histoire de La Chaux-de-Fonds. Nous avons également enrichi le texte d’une vingtaine d’images d’archives tirées de la collection personnelle de Josette et de fonds publics ou privés : Bibliothèque de La Ville, Musée Histoire, collection de cartes postales d’Armand Studer. Finalement l’image de la couverture a été créée par la petite-nièce de Cécile.

Le récit y gagne ainsi en véridicité, lui qui fait, dans certaines pages, froid dans le dos avec les violences physiques et psychologiques subies par l’admirable et résiliente personne que fut Cécile.

Par respect pour sa famille et ses descendants, tous les prénoms de l’ouvrage sont fictifs.

Samedi 30 septembre à 11h, Suzanne Humbert vernira son livre au Pantin et offrira un apéritif sans alcool, ce qui est la moindre des décences à l’égard d’une noble femme qui a subi les violences d’un alcoolique !

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Droit de réponse du 20 juin 2023 au livre de René Jacot

LES ÉDITONS SUR LE HAUT ONT DÉCIDÉ DE PUBLIER LE TEXTE SUIVANT ÉCRIT PAR 4 PERSONNES MENTIONNÉES DANS LE LIVRE

DROIT DE RÉPONSE DU 20 JUIN 2023 À LA PUBLICATION DE PASSION ATHLÉTISME de René Jacot, aux Éditions SUR LE HAUT, mai 2023

Avertissement aux lectrices et lecteurs.

 compter des pages 176, l’auteur mentionne des faits non avérés et s’autorise des propos diffamatoires, que les règles et l’éthique rédactionnelle condamnent. Dans ce même esprit, une plus grande diligence et vigilance éditoriales auraient-elles évité à l’auteur de s’égarer ?

Lectrices et lecteurs, les clarifications ci-dessous rétablissent le texte à la lumière des seuls faits avérés.

Bonne lecture.

I. DIFFAMATOIRE

Concernant le passage de la page 184, intitulé Différend dans la nouvelle version en ligne et Pernicieux diffamateur dans la version imprimée (et la première version en ligne de cet ouvrage), il est important de préciser que l’auteur, outre le fait de se montrer insultant dans la première version, oublie des contre-vérités que je conteste ici.

Comme son communiqué du 2 décembre 2019 – émis avant la publication de mon article Nombreux chamboulements à l’OIympic et au Resisprint sur le site internet d’ArcInfo le 2 décembre 2019 et dans la version papier de ce même titre le 3 décembre 2019 – le confirme, j’avais contacté René Jacot au moins à deux reprises avant la publication dudit article. Via cette démarche, j’ai voulu lui donner la parole, et cela figure dans cet article, même s’il s’est montré fort discourtois à mon égard lors de mon dernier appel.

Donc, non, je n’ai pas été influencé par M. Fleury, dont je ne suis pas la «marionnette», avant de publier cet article. Je n’ai pas été informé non plus de la situation à l’OIympic lors du vernissage du livre de Jean-Pierre Egger qui a eu lieu le 28 novembre 2019. J’ai simplement pris conscience à cette occasion que le milieu de l’athlétisme était au courant de ces problèmes et qu’il était temps pour moi de publier cet article sur lequel je travaillais depuis plusieurs semaines. Si j’ai retardé sa publication c’est parce que M. Jacot m’avait demandé d’attendre la nomination d’un nouveau directeur pour ce meeting (M. Olivier Gloor), ce qui figure dans cet article.

Autre précision, à cette époque, je n’étais pas encore chef de la rubrique sportive d’ArcInfo. Je le suis devenu une année plus tard.

Pour ce qui est des comptes et des autres démissions au sein de l’OIympic, je laisse MM. Dubois, Fleury et Silacci apporter les précisions nécessaires.

Je remercie encore, au passage, l’éditeur Daniel Musy d’avoir rédigé une nouvelle version en ligne de ce passage diffamatoire à mon égard. Julian Cerviño

II FICTION ET CALOMNIE

Je comprends qu’il est parfois difficile de « passer le témoin » lorsque l’on a dédié sa vie à un sport et plus particulièrement au meeting international. Néanmoins, il faut l’assumer dès le début et accepter que d’autres personnes organisent les choses différemment.

Ce n’est pas le cas de René Jacot, qui est allé chercher un trio de compétences pour reprendre le meeting international de l’OIympic et ce depuis le 40ème. Ce trio, efficace et complémentaire, s’est très vite mis à l’ouvrage, bien que les délais étaient très, voire trop justes, pour pouvoir organiser cela de manière optimum. En effet, les budgets sponsoring se définissent une année à l’avance et non quelques mois avant.

Il est également clair que, pour attirer des sponsors acceptant d’offrir plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers de francs, le dossier d’accroche doit être soigneusement fait. Il a fallu un peu de temps pour le créer, car il fallait le soumettre à René Jacot, qui estimait qu’il n’y avait que le sien qui correspondait au besoin…

Comme il était prévu que René Jacot passe le témoin dès le 41ème meeting, j’ai décidé de travailler sur la durée et les contacts de sponsoring ont été pris, autant pour le 40ème que pour le 41ème meeting.

Il est vrai que pour la plupart des sponsors contactés, il n’était pas question de pouvoir s’impliquer pour le 40ème mais tout restait ouvert pour le 41ème. La recherche de fonds pour le 40ème fut donc mince, bien que plus importante que ce que René Jacot indique, mais ce qu’il oublie surtout de dire, c’est qu’un des sponsors contactés (une banque de la place) s’engageait à mettre CHF 70’000.- pour le 41ème meeting international et autant pour les suivants, pour autant qu’un comité rajeuni soit constitué.

C’est à ce moment-là que les ennuis ont commencé pour moi avec René Jacot. En effet, ce dernier a refusé d’entrer en matière et certains membres du comité ont dénigré mon travail de recherche de fond. Je crois surtout que René Jacot a compris que nous allions réussir, là où lui n’avait pas vraiment réussi.

Lorsqu’on veut discréditer le travail de quelqu’un, on s’applique à trouver n’importe quelles calomnies et diffamations. René Jacot, expert en la matière, a essayé de me faire passer pour un voleur de cartons de vin mousseux, tout comme mon collègue Fluor. Ridicule, d’une bassesse extrême, mais en même temps peu surprenant lorsque l’on a appris à connaître le bonhomme.

Toute cette « histoire » des « savoureuses bulles » romancée de toute pièce par deux personnages en mal d’histoire (René Jacot et le cantinier) aurait mérité une plainte pour diffamation. Après avoir annoncé cela par courrier en date du 08.11.2019 à René Jacot, ce dernier, dans une lettre du 11 novembre 2019 affirme n’avoir jamais douté de ma probité. On peut donc en toute logique se poser la question, pourquoi il ressort cette fiction, si ce n’est pour faire de l’audience.

Il est également indécent de parler « d’indolence » et « d’inconséquence » lorsque l’on sait l’investissement en temps qu’il faut (aussi bien pour moi que de la part des collaborateurs de mon bureau, en matériel prêté par mon bureau, …) pour organiser une manifestation de ce type, alors que nous étions tous des bénévoles. …sauf René Jacot.

Le 40ème meeting fut un succès, non uniquement grâce à un seul homme, René Jacot, mais bien grâce au travail de TOUS les bénévoles, grâce au travail de fourmi de Fluor pour trouver les meilleurs athlètes, grâce au travail de communication de Scrib.

Lorsque l’on est bénévole, on est prêt à tout donner, mais dans le respect des personnes et du travail fourni. Si ce n’est pas le cas, on s’essouffle et on démissionne, ce qui a été mon cas, contrairement à ce que laisse entendre René Jacot à la page 183. Julien Dubois

III. « CALOMNIEZ, CALOMNIEZ,IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE »

À coup sûr, R. Jacot (ci-après RJA) s’est inspiré de cette citation attribuée à Francis Bacon, dans certains passages de ses mémoires (très sélectives et mensongères) publiées récemment.

Je ne m’attarderai pas sur le parcours du typographe devenu prof de gym, ni sur l’écriture de son ouvrage égocentrique et nombriliste (moi-moi, je-je), qui nous fait rapidement comprendre qu’il n’a pas usé les bancs de la faculté des lettres.

En revanche, partant du principe que l’on ne peut impunément laisser proférer mensonges et calomnies, sous prétexte qu’ils émanent d’un vieux monsieur devenu aigri et sans filtres, je tiens ici à rétablir certains faits.

Connaissant RJA depuis longtemps, j’ai soutenu le Resisprint durant de très nombreuses années, en complétant à chaque fois la dotation des prix par des lots d’une valeur oscillant entre CHF 1000.- et CHF 2000.-.

À plusieurs reprises, dès le printemps 2018, RJA m’a sollicité avec insistance afin que je reprenne avec lui les rênes du Résisprint pour l’édition 2019, la 40ème, qui devait être l’apogée de sa carrière d’organisateur. Le flatteur qu’il est (bien qu’il s’en défende) a fini par me convaincre d’accepter le « deal » consistant à organiser conjointement l’édition 2019 qui serait sa dernière, avant un passage officiel de témoin, condition sine qua non que j’avais posée.

RJA n’aura finalement pas tenu parole, contrairement à moi ! En amont et en aval de cette magnifique 40ème édition, j’ai œuvré bénévolement (contrairement à lui) durant plusieurs mois, sans aucune indemnité de quelque sorte pour déplacements, matériel de bureau ou autres photocopies résultant du traitement d’un bon millier d’e-mails.

RJA est donc un menteur en affirmant que, frustré d’avoir été écarté de l’organisation du Résisprint, j’ai manipulé le chef de la rubrique des sports d’ArcInfo pour faire publier des propos diffamatoires à son encontre. Contrairement à ce qu’il prétend, je n’étais pas présent à la sortie du livre de J.-P. Egger, je n’ai manipulé personne et surtout RJA n’a pas eu l’occasion de m’écarter.

En effet, à l’issue du catastrophique debriefing du 5.9.2019, je lui ai adressé ma démission le 10 septembre 2019 (d’autres démissions suivront également) en prenant soin de mettre ultérieurement en copie tous les participants (documenté et vérifiable), histoire de garder le contrôle de ma communication !

Je persiste et signe, RJA est un menteur. J’ai appris en le côtoyant régulièrement en préparant cette 40ème édition du Résisprint, qu’il aime cultiver l’art du conflit (certains chefs du service des sports, responsables du Dicastère ou collaborateurs chargés de l’entretien des installations ne me contrediront pas). Il nie les évidences, se positionne en victime, critique systématiquement, dévalorise et divise pour régner.

Je reconnais être passé à côté d’un sponsoring de CHF 300.-. J’avais remis au potentiel donateur un dossier de présentation lors d’un apéritif entre amis, payé de ma poche. Le projet n’a hélas pas convaincu le chef d’entreprise en question. Toutefois, RJA oublie volontairement de préciser que ce léger manque à gagner fut très largement compensé par, une fois encore, une dotation de prix de 8 montres d’une valeur de CHF 6375.- (documenté et vérifiable).

Last but not least (RJA a horreur des anglicismes), l’affaire des bulles Mauler, qui aurait pu lui coûter une plainte pour diffamation, a été reconnue nulle et non avenue comme en témoigne sa lettre du 11 novembre 2019 (… «je n’ai jamais douté de votre probité… »). Et pourtant il en reparle quatre ans plus tard dans ses mémoires…Il est donc totalement idiot, ou il le fait exprès, ou les deux à la fois !

Moralité et conseil à toutes celles et ceux qui se verraient proposer une mission de collaboration avec RJA : FUYEZ !!! Pierre-Alain Fleury ,…alias Fluor

IV : LES QUATRE VÉRITÉS

L’écriture est un art difficile, en particulier lorsque les mots échappent à l’entendement de son auteur.

À cette difficulté, s’ajoute le récit autobiographique, lequel complique l’exercice, s’agissant des faits, du contexte qu’il y a lieu de respecter, en laissant à la marge l’ego, la rancoeur et leurs écarts. Ce sont en effet ces débordements qui altèrent le texte, tordent la vérité et flétrissent l’image de leur auteur.

Ainsi, le paragraphe mentionnant le souci de l’auteur « …de ne pas passer pour un dictateur. » à l’occasion d’un déplacement chez Swiss Athletics, fut en réalité celui de s’entourer de compétences qu’il n’avait pas dans les registres sensibles des droits de télévision, du marketing, de la relation avec une entité sportive internationale, European Athletics en l’occurrence. L’auteur était en terrain inconnu, sans repères, contrairement à son « Scrib » dont c’était le terreau professionnel depuis 40 années !

Après une vérité détournée, une omission. L’auteur ne mentionne pas ses propos pour le moins désobligeants réservés à l’endroit de la même instance, à la lecture du cahier des charges, des mesures à prendre, afin de hisser le meeting au niveau requis.

Pas de mention, ni de traces non plus de nos francs échanges sur une réalité jamais assumée, celle de ne plus maîtriser de nouveaux éléments, de perdre le contact avec les règles nouvelles qui régissent le sport au niveau supérieur. La bateau Resisprint allait naviguer dans les eaux, agitées parfois, du sport business, une discipline dans laquelle, sans la connaissance, la seule expérience, ne suffit plus.

… Mais le plus dur était encore à venir. Les morceaux choisis et fleuris dans le texte à l’endroit du Scrib sont à la hauteur de la surprise et du choc culturel ressentis par l’auteur du livre, à la découverte des quatre vérités, que peu lui ont adressées de vive voix, les yeux dans les yeux. Philippe J. Silacci

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Vernissage du livre de René Jacot

Jeudi 25 mai 2023, René Jacot a verni son livre Passion athlétisme, Un destin mondial à la Buvette du Pavillon des Sports de La Chaux-de-Fonds, gracieusement prêtée à l’occasion par la Ville. Le matin, le journaliste de RTN Jan Häsler a consacré un sujet à l’auteur.

Ce reportage de Jan Häsler est ici lisible et écoutable sur le site de RTN.

Une soixantaine de personnes ont assisté au vernissage. L’éditeur, Daniel Musy, a présenté Les Éditions SUR LE HAUT et parlé de ses liens avec René Jacot depuis 1971.

1971 justement, l’année de naissance de Michel Villarejo (à droite sur l’image ci-dessous), chef du Service des Sports de la Ville de La Chaux-de-Fonds qui a félicité René Jacot de tout ce qu’il a apporté pour la cité. Il fut chaleureusement applaudi à l’évocation du probable agrandissement de la piste d’athlétisme avec huit couloirs prévu pour 2025.

Pablo Cassina (à gauche sur l’image), fondateur et organisateur du meeting international de Genève, a longuement évoqué ses liens avec René Jacot.

Finalement René Jacot a tenu à associer à ce vernissage Alice, une jeune lycéenne qu’il entraîne au triple saut. Peut-être une future championne pour un entraîneur de 87 ans encore passionné par son lien avec les jeunes.

La soirée s’est terminée autour d’un apéritif avec le vin généreusement offert par la Ville et des petits gâteaux salés du Coeur de France.

Terminons par cette belle image de René Jacot avec son fidèle ami de toujours, Jean-Pierre Egger, le célèbre entraîneur sportif, notamment de lanceuses et lanceurs de poids comme Valerie Adams et Werner Günthör.

Photographies de @Anne Monard et @Daniel Musy

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Vernissage de « Poèmes nomades » de Denis Gabriel Müller

Dans le Salon bleu du Bleu Café à Neuchâtel a eu lieu le vernissage de recueil de poèmes de Denis Gabriel Müller, Poèmes nomades.

L’éditeur, Daniel Musy, a présenté le concept des Éditions SUR LE HAUT. Partant de la couverture du recueil, illustrée par un dessin de la petite-fille de l’auteur, Zoé, il a évoqué la notion de nomadisme, des déplacements continuels qui caractérisent ce recueil. Déplacements d’un lieu à l’autre (la Suisse, la France, la Belgique, l’Allemagne, la Dalmatie, la Tchéquie, la Grèce, l’Afrique du Sud). Déplacements d’un chapitre à l’autre, de l’intime au projet poétique de Denis Müller, de silhouettes esquissées en prises de position affirmée sur la guerre en Ukraine … ou sur notre belle République neuchâteloise.

L’auteur a ensuite parlé de sa vie et de son livre en ces termes :

Madame, Monsieur, chers amis

J’ai trois choses à vous dire. La première est brève, les deux autres plus longues. J’en ai pour 20 minutes, merci à Joanne de me faire signe à la 19e minute, juste avant le temps additionnel, comme on dit au stade de la Maladière.

  1. Le don des larmes

Messieurs, écoutez-bien : les hommes aussi pleurent parfois. Si cela m’arrive aujourd’hui, ce sera de la joie et non de la tristesse. Je vous renvoie à mon avant-dernier livre, Tristesse et métaphysique terrestre, aux éditions du Cerf.

  • Quelques dates mémorables

19 décembre 1914 : naissance de mon père, Gabriel Müller dit Pompon (décédé en 1970, l’année de la fusion entre les Bleus (Le FC Cantonal, les Bleus (Blue Velvet, Sonia !)) et Xamax, équipe de deuxième ligue. Mon père était contre. Vous trouverez sur le bar le livre d’or de Pompon.

Mon père aimait aussi le hockey sur glace. Les Young Sprinters of Newcastle jouaient dans la composition suivante : Ayer ou Neipp ; Milo Golaz, Übersax ; Hervé Pethoud, qui vient de nous quitter, et Renaud ; Francis Blank, Orville Martini, Gian Bazzi. J’ai oublié les autres.

3 novembre 1921 : naissance de ma mère, Yvette May Steiger, de la Chaux-de-Fonds ; sa mère, que je n’ai pas connue, s’appelle Virginia Barozzi, de Novaggio, Ticino. Pout qui d’entre vous ne l’aurait pas deviné, j’ai donc du sang italien et tessinois dans les veines.

12 avril 1946 : naissance de Nouchka (54 ans de mariage).

21 décembre 1947 : naissance de Denis Gabriel Müller et 21 décembre 1977 : naissance de Emmanuel Macron, l’excellent président français (c’est un socialiste suisse qui vous le dit, au risque de se faire flinguer par le PS).

1954 : mon premier match de football. Championnats du monde de football en Suisse, l’Allemagne bat la Hongrie de Puskas et Koksis 3-2 (le miracle de Berne). Mon père était-il à la Pontaise le jour de la Victoire de l’Autriche contre la Suisse de Studer, Ballaman et Hügi II ? I dont know. But for sure, it was the higher score of all times.

1958: Victoire de Pelé, 17 ans, en Suède. Juste Fontaine marque 13 buts pour la France. Encore un record. Je suis devant la télévision de Claude Péclard, un petit camarade d’école, car nous n’avons pas les moyens d’en acheter une.

5-6 décembre 1969 : mariage à la chapelle de l’Ermitage. Un protestant, une catholique belge de Lubumbashi (ex-Congo belge).

1970, 1972, 1973, naissances d’Olivier (fondateur du NIFFF), de Pascal (barman et œnologue distingué) et de Joanne (éducatrice de la petite enfance et kinésiologue, la caissière du jour, née sur le Haut, au Locle plus précisément (voir le livre de Caroline Calame,  NRN). 6 petits-enfants dont Zoé, ici présente, passionnée de dessins et de mangas (voir ses carnets de dessin, au bar également).

1971-1973 In London fair city, where the girls are so pretty. Animateur de jeunesse à l’Eglise suisse de Londres.

1977-1986 : directeur du Louverain (où Annick remplace le cuisinier de temps en temps). Elle connaît l’art des feuilletés et des confitures exotiques et originales, à déguster au Baron.

Samedi 12 décembre 1981, 6 heures du matin : la petite famille Müller prend le petit-déjeuner au Baron, le jour de la prise du pouvoir du général Jaruselski en Pologne : à 10h, devant 200 personnes, soutenance de thèse à l’Université.

1986-1988 : pasteur à Serrières, dont je fus junior B à 16 ans. Encore le foot !

1988-2013 prof. d’éthique et de théologie aux Universités de Lausanne puis de Genève.

18 mars 1998 : création du journal Le Temps.

Mars 2004 : Lauréat du Prix de l’Institut neuchâtelois.

Ouf ! N’en jetez plus.

2. Pourquoi j’écris des poèmes nomades

Je suis un fan de poésie : Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Hugo ; Brassens, Eluard, René Char, Philippe Jaccottet, Gustave Roud, Rainer Maria Rilke ; Milton, Yeats ; Hölderlin, Trakl.

Nous sommes des nains sur les épaules des géants. Voici trois géants :

Baudelaire, Les Chats

Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.

Amis de la science et de la volupté,
Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres ;
L’Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté.

Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin ;

Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques,
Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.

Charles Baudelaire, Les fleurs du mal

Victor Hugo (après la mort de sa fille Léopoldine)

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Paul Verlaine enfin, écoutez la musique ici aussi

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Paul Verlaine, Poèmes saturniens

3. Depuis 40 ans, j’écris des poèmes dans des cahiers d’écolier ou dans des moleskine. Rarement des alexandrins, plutôt « de petits poèmes en prose ». Sur l’amour, les femmes, les amours homosexuelles de l’adolescence, les enfants ; la vie, la mort, la guerre.

Je vous renvoie au poème du Louverain, dédicacé à la mémoire de Pompon Müller, au poème récent sur Vauseyon et le baron de Pury qui, en 1968, alla pisser chez les hommes avant de remonter sur son socle à partir des toilettes femmes. Et, last but not least, à l’épilogue ukrainien, contre ce grand criminel de guerre qui s’appelle Vladimir Poutine. J’y parle même d’une jeune ukrainienne prénommée Xénia.

Suis-je poète ? Amis lecteurs et lectrices, à vous de juger.

Merci de votre attention.

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Vernissage de « Traversées » de Jean-Pierre Bregnard

Jeudi 9 mars 2023 à 18 h 30, la librairie La Méridienne était bondée pour le vernissage du livre de Jean-Pierre Bregnard. C’est son ami de cinquante ans, le journaliste François Nussbaum, qui a présenté le livre, livre téléchargeable gratuitement mais aussi en vente au prix de CHF 20.-. Aussi en ligne, l’article de l’éditeur, Daniel Musy sur ce livre essentiel.

La présentation de François Nussbaum

À mon tour de vous souhaiter la bienvenue, pour ce petit moment consacré aux aventures littéraires.

J’avais deux bonnes raisons de refuser de m’exprimer aujourd’hui. D’abord, je ne suis pas critique littéraire, c’est un métier en soi et je ne l’ai jamais exercé. Ensuite je connais Jean-Pierre Bregnard depuis, restons un peu vague, une bonne cinquantaine d’années. Dans ce cas on se récuse, par crainte de manquer d’objectivité.

Le problème, c’est que j’avais lu ces Traversées avant. Comme j’y ai trouvé de tas de qualités, mais aussi de surprises, voire de messages, je me suis dit que je ne pouvais pas me dérober comme ça.

Parce que ce bouquin est déroutant à plus d’un titre. Prenons le début : « Je m’appelle Adam. Pour l’heure, je n’existe presque pas. Mais, par la magie des mots et votre sens du romanesque, vous verrez, je vais vite prendre de la consistance ». Comme quoi, un roman, ça ne tombe pas du ciel, ça se construit. Où, comment, sur quelles bases ? Bonnes questions…

Un paragraphe plus loin : «J e venais d’écrire ces premières lignes de mon roman quand Alice a frappé à ma porte ». Tiens, on sort déjà du roman ? Ben non, l’arrivée d’Alice, jeune voisine de l’écrivain, en fait partie. Même qu’elle avertit le vieil homme : «  J’espère que ce n’est pas un de ces romans tarabiscotés qui se raconte lui-même, c’est un genre dépassé».

Plus loin, il s’explique : « Un écrivain digne de ce nom se doit de partir à l’aventure sans carte ni boussoles ». On est là au coeur de la démarche. Le roman va s’élaborer en fonction de la vie et du passé de l’écrivain, évidemment, mais aussi des règles littéraires, de l’avis présumé des lecteurs et du contexte historique.

Ce dernier point est important. Le monde évolue, bien sûr, mais on voit que la perception des événements change rapidement. Le « politiquement correct » contraint le commentateur, par exemple l’écrivain, à des prudences momentanées qui, peu après, seront à leur tour jugées coupables.

Ce n’est pas un hasard si le roman de Bregnard nous amène à plonger – littéralement – dans les eaux de la Mer Egée où des groupes racistes et haineux s’amusent à couler des embarcations de migrants. Un rescapée intervient d’ailleurs dans le roman, pour nous faire aborder le thème délicat et dangereux de la vengeance.

Mais, grande rupture au milieu du bouquin : la fin est bien imaginée mais ce n’est pas crédible d’un point de vue de simple logique. On aurait pu user d’un artifice pour résoudre la chose, mais non, on ne joue pas avec la vie des gens. Bref, faut tout recommencer. Disons, presque tout. Et la deuxième mouture permet à Bregnard d’inclure des thèmes qui lui sont chers, comme le rapport à l’Autre, lié au rapport à soi.

Dernière entourloupe : c’est Alice, la petite voisine, qui, dans des circonstances compliquées, terminera le roman. Sans le signer. Elle dira que c’est un manuscrit anonyme. A se demander si Jean-Pierre Bregnard est bien l’auteur qu’on félicite aujourd’hui, ou un usurpateur malhonnête qui n’a jamais écrit une seule ligne…

Mais le livre, lui, est bel et bien là. Et je ne peux que vous souhaiter bonne lecture, en vous assurant que vous ne perdrez pas votre temps.

J’aimerais juste ajouter un mot sur l’édition. Il s’agit bien ici des Éditions Sur le Haut, à La Chaux-de-Fonds, qui travaillent avec l’imprimeur chaux-de-fonnier Monney. Ces éditions sont menées par un Chaux-de-Fonnier, Daniel Musy, à titre bénévole, pour des auteurs de l’Arc jurassien. À l’heure où beaucoup d’éditeurs ne peuvent plus rien publier, tant ils croulent sous les manuscrits qu’on leur envoie, l’engagement de Daniel Musy est incroyablement précieux, d’autant plus qu’ils propose des conditions très favorables et une grande souplesse d’exécution, comme le téléchargement en ligne (gratuit) lors de la parution sur papier. Qu’il en soit vivement remercié.

À gauche, l’auteur et à droite son ami journaliste pendant sa présentation
François Nussbaum, Jean-Pierre Bregnard, Chantal et Francy Schori, Daniel Musy
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Les 10 livres parus en 2022

Voici, prêts au téléchargement gratuit, les 10 livres parus en 2022 et vernis lors de SUR LE HAUT (F)ESTIVAL

Claude Alain Augsburger, L’Illusion d’exister

Sylvie Barbalat, L’Enfant du serpent                                               

Naomie Chaboudez, Recueil des folies de l’être                            

PascalF Kaufmann, Les cinq saisons    

Daniel Musy, Ivresses poétiques                              

Robert Nussbaum, Souvenirs de deux frères défenseurs du patrimoine, Lucien et Alain Tissot

Edgar Tripet, Exils

Edgar Tripet, Identité et culture

Edgar Tripet, Polyptyque

Jean-Bernard Vuillème, Le style sapin à couteaux tirés

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SUR LE HAUT (F)ESTIVAL les 19, 20 et 21 août 2022 dans la cour de la Bibliothèque de la Ville

Cette année 2022, les Éditions SUR LE HAUT publient 10 livres. À l’occasion d’un festival estival, SUR LE HAUT (F)ESTIVAL, ils seront vernis et présentés au public les 19, 20 et 21 août 2022. Avec le soutien de la Ville de La Chaux-de-Fonds, ce week-end littéraire aura lieu dans la cour de la Bibliothèque de la Ville, rue du Progrès 33. Chaque auteur.e sera là pour présenter son livre et le vendre. Des animations et collations sont prévues lors de chaque vernissage.

Voici une présentation des 8 auteurs et de leurs 10 livres.

Claude Alain Augsburger

L’ILLUSION D’EXISTER Récit d’une vie brisée

Témoignage autobiographique

Témoignage poignant et bouleversant d’un homme qui a passé près de trente ans de sa vie en institutions psychiatriques. À un peu plus de septante ans, Claude Alain Augsburger met par écrit ce qu’a été sa vie, une vie brisée dès l’enfance. En parcourant ce récit à vol d’oiseau, on y découvre aussi entre les lignes une force de caractère qui lui a permis de se reconstruire envers et contre tout. Ce récit d’une vie brisée est tout ce qui restera de Claude Alain Augsburger, décédé en juillet 2021. Plus aucune trace de lui: aucune photo, aucun objet, aucune fortune, aucune descendance, aucune tombe. Seules sur- vivent quelques personnes qui l’ont connu et soutenu. Elles ont désiré cette publication qui s’imposait comme un devoir de mémoire.

Sylvie Barbalat

L’ENFANT DU SERPENT

Roman fantastique

Née en 1965, à Genève, Sylvie Barbalat a une formation de biologiste. Elle habite actuellement à Neuchâtel et travaille dans le domaine de la protection de l’environnement. Après le Maître des rêves, publié en 2018 et Au rythme des oiseaux en 2022, L’enfant du serpent est son troisième roman.

Ahmad, portier dans un hôtel chic de la république de Telazzo, découvre une momie dans son grenier. L’égyptologue Lea Caccini est appelée pour l’expertiser. D’après les hiéroglyphes qu’elle déchiffre sur le sarcophage vieux de 2’800 ans, celui-ci aurait été destiné à un prêtre du dieu-serpent Mehen. Des analyses établissent toutefois la mort récente du jeune homme momifié, ainsi que son étonnante parenté avec Ahmad. Ces découvertes ravivent les vieux souvenirs de Lea : les fouilles qu’elle avait menées au Soudan sur un site archéologique nubien et une morsure de vipère, soignée par un mystérieux vieillard. Troublé à cette évocation, Ahmad se souvient lui aussi d’une guérison miraculeuse dans les mêmes circonstances. Au fil de son enquête, Lea découvre les liens ambigus qui lient Ahmad et Mehen à son propre destin.

Naomie Chaboudez

RECUEIL DES FOLIES DE L’ÊTRE

poèmes

Naomie Chaboudez est née en 2001 à Saint-Imier. Elle a grandi au Noirmont, village paisible des Franches-Montagnes et vit actuellement à Neuchâtel, après avoir décidé de rejoindre les rives et leurs imprévisibles flots. Dans un parcours tumultueux, elle se laisse emporter par le courant, voyage dans la foule et apprend l’assise.

Ce recueil de poèmes explore les paradoxes qui se rencontrent pour illustrer les délicates beautés de la vie. Les interprétations perdues entre les lignes laissent libre cours aux réactions : pour que nulle vérité ne soit absolue, pour que chacun ait droit à sa part de justesse et pour que toute chose mérite sa portion de réel.

PascalF Kaufmann

LES CINQ SAISONS

Nouvelles

PascalF Kaufmann est né à La Chaux-de-Fonds en mars 1961. Ce fils de paysan-écrivain devient technicien et travaille dans ce milieu horloger qui a façonné l’histoire des Montagnes neuchâteloises. Comme citoyen, il s’engage politiquement pour défendre sa région et ne pas laisser la place aux extrêmes. Il nourrit régulièrement son site pascalfkaufmann.net de ses récits.

Au fil des saisons, en quelques mots parfumés, on s’enfile dans les paysages évoqués, on y rencontre les personnages familiers savoureux ou quelque- fois exaspérants. Cette plume authentique nous rend complice et léger face aux situations cocasses du quotidien ou de la vie à deux; ceci avec régal pour l’âme et le cœur.

Daniel Musy

IVRESSES POÉTIQUES

Portraits d’artistes

Recueil d’articles

Daniel Musy est né à La Chaux-de-Fonds un jour glacial de février 1956. Il y vit toujours après avoir enseigné jusqu’en juillet 2018 le français, la philosophie et l’histoire de l’art au lycée Blaise-Cendrars. Depuis 2007, il tient un blog, renommé « Mille tableaux » en 2013. Il y parle de politique mais aussi de ce qu’il aime : tous les arts, les paysages et les saveurs d’ici et d’ailleurs. Il a créé les Éditions SUR LE HAUT en 2019 à l’occasion de la sortie de sa fiction politique neuchâteloise, Typhons sur l’Hôtel de ville

Ouvrir l’œil ou l’oreille, voir, écouter ou sentir le monde réel à travers des œuvres, c’est le louer, dans un sens presque religieux. L’éternité est là, dans la concentration expressive de tout art. Gloire aux artistes! Peintres, artistes textiles, sculpteurs, architectes, metteuses et metteurs en scène, écrivain·e·s et même vigneron ou cuisinier ont ainsi procuré à l’auteur ce qu’Antonio Muñoz Molina nomme «l’ivresse poétique». À travers une trentaine de textes mis en image par la graphiste Joanne Matthey, il souhaite partager quelques-uns de s(c)es instants privilégiés depuis 2009.

Robert Nussbaum

SOUVENIRS DE DEUX FRÈRES DÉFENSEURS DU PATRIMOINE, Lucien et Alain Tissot

Mémoires de Montagnons

Fils et frère de journalistes, Robert Nussbaum est à son tour entré dans la profession en 1982, comme stagiaire à La Feuille d’Avis de Neuchâtel de l’époque. Il a ensuite travaillé 23 ans pour L’Impartial, journal devenu, avec L’Express, ArcInfo. Entre ses emplois dans ces journaux régionaux, il a bourlingué plusieurs années en freelance pour le compte de médias romands, en Afrique australe d’abord, puis en Asie du Sud-Est. Retraité depuis peu, il mène, à temps perdu et heureusement retrouvé, des entretiens avec des person- nages de la région, des hommes et des femmes dont il pense que les vies sont suffisam- ment extraordinaires pour être racontées.

Dans les Montagnes neuchâteloises, avec leur père André, Lucien et Alain Tissot sont des monuments de la défense du patrimoine. Les deux frères nous ont accordé des entretiens, au fil desquels ils refont l’histoire de leur lignée de Tissot-Daguette, de leur jeunesse et d’une ville, La Chaux- de-Fonds. Au tournant du 20e siècle puis dans les années d’après-guerre, on y a beaucoup démoli au nom du «progrès» et sans trop d’états d’âme. Dans une seconde partie, Alain parle, seul, de sa vie foisonnante renvoyant à celle de sa ville. En annexes, entre autres, Lucien nous a aussi laissé une série d’anecdotes parfois rocambolesques de passages en douane. Alain lui fait écho dans un texte sur l’histoire de la contrebande le long du Doubs. Des délices régionales à picorer sans modération…

Edgar Tripet

Trois publications inédites

Né à Neuchâtel le 20 septembre 1930 d’un père chaux-de-fonnier exilé en Chine et d’une mère russe, Edgar Tripet passe son enfance à Shanghai jusqu’en 1938, l’année où son père se suicide. Confié à ses grands-parents paternels par une mère qui ne lui a jamais prêté beaucoup d’attention, l’enfant fait ses classes à la Chaux-de-Fonds. Au Gymnase, il est marqué par la personnalité de Jean-Paul Zimmermann, son professeur de littérature. En 1949, baccalauréat en poche, il part faire des études à Paris avec son amie, Lison Schelling, qu’il épousera en 1951. Après un début en sciences politiques, il opte pour l’étude des lettres à la Sorbonne. De retour en Suisse, il partage sa vie entre l’enseignement de l’histoire, la politique, les engagements culturels, l’écriture d’un roman (Où cela était…, L’Âge d’Homme, 1972), puis la direction du Gymnase cantonal de La Chaux-de-Fonds de 1976 à 1993. EdgarTripet meurt à Neuchâtel le 31 décembre 2019, laissant derrière lui plusieurs œuvres inédites.

IDENTITÉ ET CULTURE

Réflexions d’un citoyen engagé

Edgar Tripet n’a cessé de s’engager sur le front de la vie culturelle suisse : Pro Helvetia, Commission suisse pour le cinéma, Commission suisse pour l’UNESCO, Journées européennes des Écoles, Club 44, sans oublier les instances politiques communale et can- tonale, et son enseignement.On trouvera dans ce volume quelques-uns des textes les plus significatifs, en particulier ceux sur le paradoxe suisse: comment font trois cultures, quatre langues, vingt-six gouvernements de toutes les orientations politiques, pour cohabiter dans un si petit territoire sans se neutraliser ou s’entre-détruire. Alors que la démocratie recule partout dans le monde, que les forces de repli l’emportent sur l’esprit d’ouverture et que la Suisse s’interroge avec une nouvelle acuité sur ses rapports avec l’Europe – voire sur sa neutralité légendaire – il est bon de découvrir ou redécouvrir la pensée lucide et humaniste d’Edgar Tripet. On y lira également quelques lettres savoureuses où l’on croise, entre autres, un Conseiller fédéral, un grand industriel de La Chaux-de-Fonds, les mères juives de Babylone, Salomé, Phèdre, Lénine au Cercle ouvrier et, bien sûr, le diable.

EXILS

Dialogues philosophiques

C’est le récit de trois hommes qui dialoguent à mi-voix. Au fil de leur discussion se dessine le bilan d’une vie, d’une génération, d’un siècle. Cette histoire est aussi la nôtre: qu’avons-nous fait de nos utopies, de nos rêves ? Comment en sommes-nous arrivés là? Par quel retournement, à la suite de quels renoncements ou de quelles compromissions, avons-nous pu devenir complices ( et souvent victimes) de tant d’illusions idéologiques, politiques ou religieuses ? Exils répond lucidement à ces questions et interroge sur ce qui reste à nos âmes en exil dans nos démocraties privées de boussole

POLYPTIQUE

Récit

Celui qui parle – et se parle – est un «vieil homme» qui, à plusieurs reprises, a vu la mort de près. Il s’impose un voyage intérieur au fil de la mémoire. Son passé ressurgit, aléatoire, tantôt flou, tantôt plus réel que le présent. Y défilent les visages et les regards de toute une vie, certains à peine entrevus, d’autres lourds et obsédants, accompagnés de l’éventail des senti- ments qui restent à jamais agglutinés à leur image. Et à leurs interrogations lancinantes (pourquoi la vie plutôt que rien, pourquoi la mort et qui est-elle?), ni Dieu ni Diable ni per- sonne, pas même les philosophes, ne semblent répondre. Si rien n’est avéré, reste pourtant cette inscription, mystérieuse et nostalgique, que lisent sur une stèle les bergers de Nicolas Poussin : Et in Arcadia ego – moi aussi j’ai vécu en Arcadie, ce pays des délices…

Jean-Bernard Vuillème

LE STYLE SAPIN À COUTEAUX TIRÉS

Recueil d’articles

Après une enfance passée à La Chaux-de-Fonds suivie d’une formation de journaliste, Jean-Bernard Vuillème, né en 1950, collabore avec plusieurs quotidiens et magazines. Il vit de sa plume de manière indépendante depuis une trentaine d’années. Outre les aspects autobiographiques de son œuvre, Jean-Bernard Vuillème a introduit la dimension peu fréquente du burlesque dans la littérature romande notamment avec L’Amour en bateau, Face à dos, Pléthore ressuscité ou encore M. Karl & Cie, dont le personnage principal, en quête d’un emploi prestigieux, est pris dans un jeu de téléréalité si pervers qu’il ne sait pas lui-même qu’il y participe. En plus de son œuvre romanesque, Jean-Bernard Vuillème publie également des ouvrages littéraires inclassables, proches de l’essai, tenant à la fois de l’ethnologie, de la sociologie et de l’histoire. Il est critique littéraire, notamment pour le quotidien Le Temps.

Entre 1905 et 1914, La Chaux-de-Fonds a vécu une aventure esthétique hors du commun qui lui permet aujourd’hui d’avoir sa place dans le Réseau européen Art nouveau, en compagnie de villes aussi prestigieuses que Bruxelles, Vienne ou Barcelone. Que s’est-il passé? Charles L’Eplattenier, un «homme des bois», selon l’expression de son élève Charles-Édouard Jeanneret (Le Corbusier), a initié ce mouvement au sein de l’École d’art. Il a créé une déclinaison régionale de l’Art nouveau appelée le Style sapin. Mais cet élan s’est brisé en 1914 et la belle aventure s’est achevée dans une querelle à la fois esthétique et politique entre les «anciens» de l’Ancienne section et les «nouveaux» de la Nouvelle section. L’écrivain et journaliste Jean-Bernard Vuillème a raconté cette histoire dans une suite d’articles et de portraits très documentés et hauts en couleur parus dans L’Impartial (actuel Arcinfo) entre 2004 et 2006. Ils n’ont pas pris une ride.

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Vernissage du livre de Robert Nussbaum sur les frères Tissot

Vendredi 11 mars a eu lieu le vernissage du livre de Robert Nussbaum sur les frères Tissot, Souvenirs de deux frères défenseurs du patrimoine. L’espace TSM de la rue des Musées fut propice à des moments émouvants suivis par de nombreux invités parmi lesquels quatre conseillers communaux !

Accueilli par Madame Nathalie Tissot, fille de Lucien, le public a d’abord entendu le responsable des Éditions SUR LE HAUT, Daniel Musy. Il a fait un lien personnel entre les souvenirs évoqués dans le livre et les siens propres avec la « branche Alain » de la famille.

Ce même Alain, très en verve, a remercié l’auteur et l’éditeur, auteur qui ensuite résuma bien comment le livre fut conçu à la suite de nombreux entretiens avec Lucien et Alain.

Puis Nathalie Tissot a parlé avec émotion du lien de son père avec le Doubs, lien évoqué dans l’espace TSM par la présentation temporaire d’aquarelles splendides appartenant aux nombreux membres de la famille.

Les discours furent accompagnés de lectures d’extraits savoureux du livre par Margaux Tissot, petite-fille d’Alain et fille d’André, le « Professeur chantage »qui conclut le vernissage par une chanson sur le thème de cette nombreuse et impressionnante famille. Famille emblématique d’une ville ancrée dans son terroir et ouverte au monde. C’est Cosima Schmid, fille de Ariane Haering, qui accompagnait Doudou avec un petit piano mécanique.

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Les souvenirs de Lucien et Alain Tissot en souscription jusqu’au 28 février 2022

Recueillis par Robert Nussbaum, les souvenirs de Lucien et Alain Tissot, deux frères défenseurs du patrimoine, sont en souscription jusqu’à fin février.

En mars 2022 sortira un nouveau livre des Éditions sur le Haut, SOUVENIRS DE DEUX FRÈRES DÉFENSEURS DU PATRIMOINE – Lucien et Alain Tissot, le second de la collection Mémoires des Montagnon·n·nes.

L’ouvrage peut être commandé en souscription jusqu’à fin février au prix de CHF 18.-, port compris avec une livraison avant fin février.

Dès mars 2022, il sera vendu en librairie au prix de CHF 24.-.

Pour commander le livre en souscription et le recevoir par la poste fin février, écrire à sabine.bole@etudetissot.ch ou envoyer un courrier à : Livre Tissot c/o Nathalie Tissot, Rue Neuve 8, 2300 La Chaux-de-Fonds.

Dans les Montagnes neuchâteloises, avec leur père André, Lucien et Alain Tissot sont des monuments de la défense du patrimoine. Les deux frères ont accordé à Robert Nussbaum des entretiens, au fil desquels ils refont l’histoire de leur lignée de Tissot-Daguette, de leur jeunesse et d’une ville, La Chaux-de-Fonds. Au tournant du 20e siècle puis dans les années d’après-guerre, on y a beaucoup démoli au nom du « progrès » et sans trop d’états d’âme. Dans une seconde partie, Alain parle, seul, de sa vie foisonnante renvoyant à celle de sa ville. En annexes, entre autres, Lucien a aussi laissé une série d’anecdotes parfois rocambolesques de passages en douane. Alain lui fait écho dans un texte sur l’histoire de la contrebande le long du Doubs.

Fils et frère de journalistes, Robert Nussbaum est à son tour entré dans la profession en 1982, comme stagiaire à La Feuille d’Avis de Neuchâtel de l’époque. Il a ensuite travaillé 23 ans pour L’Impartial, journal devenu, avec L’Express, ArcInfo. Entre ses emplois dans ces journaux régionaux, il a bourlingué plusieurs années en freelance pour le compte de médias romands, en Afrique australe d’abord, puis en Asie du Sud-Est. Retraité depuis peu, il mène, à temps perdu et heureusement retrouvé, des entretiens avec des personnages de la région, des hommes et des femmes dont il pense que les vies sont suffisamment extraordinaires pour être racontées.

Quelques extraits du livre :

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Foire du Livre du Locle : les 3 événements des Éditions Sur le Haut

Nos éditions auront pour la première fois leur propre stand devant l’Hôtel de Ville du Locle lors de la Foire du Livre des 10,11 et 12 septembre 2021. Trois événements sont prévus : le vernissage de Martinovka de Luc Allemand, les lectures d’Etienne Farron en présence de François Egli (décorateur du stand) et la rencontre avec Robert Nussbaum et Charles De La Reussille.

  1. Samedi 11 septembre, 11 heures : vernissage de Martinovka de Luc Allemand

Martinovka est sous-titré « Un voyage à la rencontre de l’autre » et sera mis en ligne le vendredi 9 septembre à 14 h 00.

Neuf mois à vélo par seize pays, dix mille kilomètres. Certes les kilomètres s’additionnent, jour après jour, faisant la fierté du cycliste. Il apparaîtra cependant bien vite que l ́exploit sportif n ́est pas la priorité de ce voyage. En effet, les aspects spirituels, sociaux, linguistiques et même psychologiques prennent bientôt le dessus. Que sommes-nous sans les autres ? Comment être heureux ? Qu ́est-ce qui est vraiment important dans la vie ? Qu ́est-ce qui fait l ́unité du Monde ? Voilà des questions auxquelles le voyageur recevra, au fil de ses aventures, quelques bribes de réponses.

Luc Allemand est né à la Chaux-de-Fonds en 1988. Il grandit à la campagne, puis déménage à Neuchâtel pour ses études. Il se passionne pour l ́espéranto dès ses quatorze ans, puis pour les langues en général, puisqu’il étudie l ́allemand, puis apprend l ́italien et le russe (et d ́autres langues à l ́occasion) pour son plaisir. C ́est en 2018 que Luc entreprend le périple dont il rêvait depuis toujours, après avoir reçu son papier universitaire et fait quelques économies. Il travaille actuellement comme enseignant. MARTINOVKA est le journal de son voyage, de août 2018 à avril 2019.

Le vernissage sera suivi d’une séance de signatures jusqu’à 15 heures.

2. Samedi 11 septembre, 16 heures : lectures d’Etienne Farron tirées de La vie (pas toujours facile) de François Egli et de La Famille Bidulet.

Le livre d’Etienne Farron paru à fin 2020 s’appelle La vie(pas toujours) facile de François Egli. C’est une fiction délirante d’une vie d’artiste, recueillie par Etienne Farron.

François Egli est né en 1965 à Neuchâtel (Suisse). Il fait ses premiers pas dans l’art à l’âge de 15 ans. Son travail l’a amené à exposer dans diverses galeries en Espagne, à Paris, en Allemagne et en Suisse. Ses créations ont régulièrement été saluées comme apportant la fraîcheur et la facétie propres au plaisir du jeu et de l’enfance, dans un esprit libre et ouvrant le champ de l’imagination.

Laissant dans ce livre la main à son ami d’enfance Etienne Farron, il apporte un regard fictionnel sur son existence, emmenant avec lui souvenirs et personnages triturés à l’image de ses œuvres, balayant joyeusement la frontière entre art et liberté, si tant est qu’il y en ait une.

Quant à La Famille Bidulet, c’est une histoire illustrée pour enfants qui sortira en ligne le vendredi 10 septembre à 14 h 00. Le chat facétieux d’un savant distrait brouille les pistes sur l’avenir du monde. Heureusement tout se termine bien.

3. Dimanche 12 septembre, 11 heures : rencontre avec Robert Nussbaum et Charles De La Reussille et présentation du projet des MÉMOIRES DE MONTAGNON.NE.S.

Robert et Charly dédicaceront leur ouvrage Souvenirs d’un popiste populaire, hockeyeur et voyageur jusqu’à 13 heures.

Avec sa tignasse blanche et son éternelle moustache, l’octogénaire Charles De La Reussille est une figure connue des Montagnes neuchâteloises. Mais qui sait qu’un de ses aïeuls a fait la campagne de Russie avec Napoléon ? Que son arrière-grand-mère adorée l’a choyé au-delà de sa mort ? Que le militant popiste s’est recueilli sur la tombe du dictateur albanais Enver Hodja ou a fraternisé avec un vieux colonel de l’armée nord-vietnamienne ? Ce petit livre raconte tout ça, au fil d’entretiens emprunts de simplicité, d’honnêteté et d’humour. 

Ce sera l’occasion pour nous de présenter le projet des MÉMOIRES DE MONTAGNON.NE.S. Ces entretiens hauts en couleurs avec Charles De La Reussille pourraient être les premiers d’une collection consacrée à ces figures vivantes qui ont trempé le caractère des Montagnes neuchâteloises. Vous pouvez chercher : entre les archives de la vie ordinaire d’anonymes et les portraits de personnalités, il n’y a guère eu récemment que des réalisations ponctuelles. Comme le film consacré en 2019 à la modiste chaux-de-fonnière Dolly Fankhauser, grâce à la Société des amis du Musée d’histoire.

Fils et frère de journalistes, Robert Nussbaum est à son tour entré dans la profession en 1982, comme stagiaire à La Feuille d’Avis de Neuchâtel de l’époque. Il a ensuite travaillé 23 ans pour L’Impartial, journal devenu ArcInfo. Entre ses emplois dans ces journaux régionaux, il a bourlingué plusieurs années en freelance pour le compte de médias romands, en Afrique australe d’abord, puis en Asie du Sud-Est. Retraité depuis peu, il mène, à temps perdu et heureusement retrouvé, des entretiens avec des personnages de la région, des hommes et des femmes dont il pense que les vies sont suffisamment extraordinaires pour être racontées

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Un long article de Dunia Miralles sur nos éditions

Sur son blog du Tenps, Dunia Miralles, écrivaine, metteure en scène, performeuse ou parolière de La Chaux-de-Fonds, consacre un article à nos Éditions SUR LE HAUT.

Cette personnalité culturelle romande « aime varier les expériences littéraires et artistiques, ainsi que les sujets difficiles, en mettant au jour ce qui parfois s’occulte ». 

Les deux récentes publications de Jean-Marc Leresche (Des Rameaux à Pâques), et Etienne Farron (La vie -pas toujours- facile de François Egli y sont évoquées. Daniel Musy, l’éditeur, répond à quelques questions.

Nous remercions vivement Dunia du « temps » qu’elle a pris pour rendre compte de notre projet, avec une juste finesse.

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Les « Souvenirs d’un popiste populaire, hockeyeur et voyageur », Charles De La Reussille, par Robert Nussbaum sont en ligne

Vous pouvez télécharger l’ouvrage de 100 pages en cliquant ici.

Les Mémoires de Charles De La Reussille constituent le premier ouvrage des Mémoires de Montagnon·ne·s.

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Des nouvelles de Jean-Marc Leresche aux « Lundis des Mots »

Ce soir, Jean-Marc Leresche aurait dû présenter UN JOUR, LA VIE dans le cadre de l’association Les Lundis des Mots. Ils avaient espéré pouvoir tenir une petite assemblée limitée à 30 personnes.

Mais, les mesures sanitaires et le principe de précaution ont convaincu le comité d’y renoncer, mais aussi de trouver une alternative.

Ainsi, il a été proposé à Jean-Marc Leresche de mettre une de ses nouvelles en ligne, « Denise ». Il y a ajouté deux enregistrements audio.

Cliquez ici pour aller sur le site des Lundi des MOTS.

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« Proximités chaleureuses » en souscription jusqu’au 13 septembre

« Dans le cours normal du quotidien, quelque chose s’est fracturé », comme l’a écrit le philosophe Roger-Pol Droit en mars 2020. Cela nous oblige à repenser notre rapport à la vitesse, à la consommation, aux grands voyages, à la culture, à l’intime.

L’intimité peut se définir comme la proximité chaleureuse, qui apporte de la joie à travers les plaisirs des sens. Proches de nous sont des gens, des lieux et des éléments qui nous apportent une chaleur et un bien-être intérieur et qui augmentent notre puissance d’être. 

Ainsi, à travers des saveurs ; à travers des paysages, naturels et urbains, aux résonances multiples ; à travers des portraits culturels de créatrices et créateurs dans des œuvres ou productions remarquables, l’auteur essaie, depuis son séjour sabbatique à Séville en 2009, de rendre compte de ces proximités chaleureuses qui comptent tant pour lui. 

Vous vous y promènerez à l’aide du sommaire au début, d’une cartographie des chapitres et d’un index des lieux et des personnes à la fin.

C’est un ouvrage de 282 pages, avec 150 photos couleur, qui réunit 75 articles du blog Mille tableaux. Ouvrage composé par l’auteur, il est imprimé sur papier FSC chez Imprimerie Monney Service à La Chaux-de-Fonds. Il est aussi téléchargeable en cliquant ici.

Le prix du livre en souscription jusqu’au 13 septembre est de CHF 25.-.

Adresser un mail à dmusy@bluewin.ch.

Vernissage de « Noir, pair et manque », roman de Mary-Jane Monsch

Le dimanche 16 novembre 2025 a eu lieu à l’Atelier 56 à La Chaux-de-Fonds le vernissage très émouvant du roman de Mary-Jane Monsch, Noir, pair et manque. Présentation du livre par l’éditeur et lecture d’extraits par l’auteure ont permis à la vingtaine de personnes présentes de s’immerger dans cet ouvrage hors du commun et exigeant, un tour de force littéraire.

Emmanuelle Pipoz Brossard a accueilli le public dans son appartement-atelier de la rue Numa-Droz 56, un espace chaleureux et intime et ouvert sur la ville. Une exposition des sculptures de Salvatore Russo agrémentait le lieu, de même qu’un chef-d’oeuvre du peintre Grégoire Muller.

L’éditeur, Daniel Musy, a remercié Emmanuelle de son accueil et Mary-Jane de sa confiance (elle est la 23e personne éditée !) pour ce 40e ouvrage publié depuis 6 ans aux Éditions Sur le Haut. Vincent Bélet, de la librairie Payot, assurait la vente du livre.

Ce roman est une fiction romanesque qui exacerbe l’écart entre le fictif et le réel.

a) Ce n’est, sur le thème de l’inceste, ni une autobiographie, ni une autofiction ni une fiction inspirée de personnages réels mais une fiction totale avec un personnage inventé. Père incestueux et meurtrier, il monologue, dans un fleuve de boue, devant un « Expert ». Situation impossible dans le réel.

b) Le lecteur ne peut éprouver de la sympathie pour ce narrateur (et encore moins s’identifier à lui) sinon voir dans ce monstre, surtout si on est un homme, un miroir hyper-grossissant de ses propres attitudes face aux femmes.

c) La réalité est tellement artificielle (monologue d’au moins huit heures en temps réel avec une vingtaine de cigarettes fumées) qu’elle en devient irréelle.

d) Les habituels effets de réel présents dans un roman classique (identification de lieux, de faits d’actualité, de références culturelles ou historiques) sont absents. L’histoire pourrait s’être déroulée n’importe où de nos jours. Elle en devient universelle.

e) Alors que l’histoire pourrait nous laisser penser que l’homme ne sera pas condamné faute de preuve, le récit qu’il fait de sa propre vie ne laisse aucun doute au lecteur sur sa culpabilité, plus, son ignominie.

Ainsi Mary-Jane Monsch parvient, dans ce roman à risques, à éviter un double piège : le piège de la compassion pour cet être malade et celui de la pornographie de la violence qui rendrait le texte horriblement complaisant.

Mary-Jane a ensuite lu quelques extraits de son livre très fort, avec une immersion dans son texte qui a laissé pantois le public.

Elle avait choisi la scène des premiers gestes incestueux du père sur sa fillette alors qu’elle était encore bébé. Et celle de la visite dans la famille de l’assistante sociale, activité qui fut celle de Mary-Jane ! Extraits à lire aussi sur la page de l’auteure.

Pas d’applaudissements pour ces lectures extraordinaires mais un silence respectueux des situations racontées par le père indigne.

Mary-Jane dédicacera son livre samedi 22 novembre de 11 h à 13 heures à la librairie Payot à La Chaux-de-Fonds. Et le même jour à Neuchâtel, toujours chez Payot, de 15 h à 17 h.

Samedi littéraire au Pantin le 23 novembre : reflets, images et premiers livres en ligne

7 auteur·e·s, 7 livres, 7 présentations et lectures, des publics variés, des apéritifs délicieux, un lieu convivial. Bref, beaucoup de belles rencontres et d’émotions au Pantin le samedi 23 novembre 2024. Ces quelques images en témoignent.

Sylvie Barbalat a verni son roman-fleuve de presque 600 pages, anticipation dans un pays dictatorial imaginaire. Son ami, lecteur d’un groupe lisant à des malvoyants, a choisi quelques extraits pour accompagner le résumé du livre.

Laurent Duvanel et Suzanne Humbert, qui avaient déjà verni leur livre au printemps, les ont présentés à nouveau. Ils sont en ligne depuis fin juin.

Entouré de sa famille et de nombreuses connaissances, Dimitri Viglietti a présenté le livre qu’il a édité, provenant d’un manuscrit de son arrière grand-père par alliance. Emile Gnehm, Tribulations d’un Loclois.

Ce livre sera en vente dans en librairie dès la semaine prochaine et gratuitement téléchargeable sur notre site dès le 1er janvier 2025 ! Dimitri Viglietti dédicacera « son » livre dans différentes librairies de la région ces prochaines semaines.

En présence de nombreuses personnes de la communauté philippine, Robert Nussbaum a verni son livre d’entretiens avec Sonia, Sonia, éternelle servante. Il était émouvant de rencontrer cette dame aujourd’hui établie dans notre région. Ce livre est téléchargeable dès aujourd’hui.

Etienne Farron, dont le recueil de nouvelles M comme Mallorca a paru cet été, nous a lu un chapitre de son livre. Il est en ligne depuis l’été.

Finalement, l’auteur-éditeur Daniel Musy a présenté Immersion sicilienne, 10 jours à Naso en saluant la présence de son ami Nino Giallanza, avec lequel il a séjourné dans ce village sicilien en mai 2024. Dès aujourd’hui 24 novembre 2024, ce petit livre illustré est téléchargeable en français et en italien.

Cette journée fut aussi l’occasion de déguster de multiples spécialités gastronomiques préparées ou commandées par les auteur·e·s : cakes aux légumes, chaussons aux poires, far breton, tapas majorquins, nouilles sautées et rouleaux à la viande philippins, arancini et amaretti siciliens. C’est aussi cela, les vernissages de nos éditions !

Finalement, notre ami Nicolas Willemin, journaliste à ArcInfo, nous pardonnera de transgresser le copyright et de partager à nos lecteurs son billet de ce 23 novembre 2023.

23 novembre 2024 : SAMEDI LITTÉRAIRE des Éditions SUR LE HAUT au Pantin

Créées en septembre 2019, les Éditions SUR LE HAUT fêtent leurs cinq ans d’existence. 7 livres publiés en 2024 seront présentés et/ou vernis de 10 heures à 20 heures au Pantin, 5, rue de la Ronde à La Chaux-de-Fonds. Les 7 auteur·e·s 2024 seront là, avec présentations, lectures et … apéritifs. Entrée libre, sans obligation d’achat évidemment, à ce SAMEDI LITTÉRAIRE.

En 5 ans, 37 livres ont paru, tous en ligne gratuitement sur ce site, et la plupart en version papier imprimée chez Monney, notre fidèle partenaire de la rue des Musées.

Le programme des vernissages-présentations

Sylvie Barbalat, Kio vernissage et lecture à 11 h 00

Née à Genève, Sylvie Barbalat habite actuellement à Neuchâtel et travaille dans le domaine de l’environnement. Très tôt, l’écriture est devenue son moyen d’expression privilégié. Après Le Maître des rêves, publié en 2018, Au rythme des oiseaux et L’enfant du serpent, parus en 2022, Kio est son quatrième roman.

Emportée dans une guerre suicidaire par son dictateur, la population de l’île de Kio est entièrement exterminée. Les spores d’un terrible champignon, utilisé comme arme mycologique par ses ennemis, empêchent désormais toute vie humaine sur l’île.

À l’étranger au moment de l’attaque, Chamm, fou de chagrin et incapable d’admettre la mort de sa femme Vera, cherche des indices montrant qu’elle aurait pu survivre dans un bunker ultra-secret, destiné à préserver le dicta teur de sa folie guerrière…

L’air redeviendra-t-il un jour suffisamment respirable sur Kio pour permettre le retour de survivants? Parviendront-ils à surmonter leurs divisions ethniques et politiques étouffées par la dictature ? Chamm et Vera sauront-ils se retrouver une fois leur passé révélé au grand jour ?

Le livre sera en ligne dès le lundi 25 novembre.

Laurent Duvanel, Le côté obscur du cadran, présentation à 11 h 00

Journaliste et traducteur, Laurent Duvanel analyse les rouages de la politique suisse depuis les année 80. Il est membre fondateur du comité Pro Doubs 51. Coauteur du Miroir écologique suisse 95’, il a bossé pour Droit au logement, journal de l’ASLOCA et SonntagsBlick, adapté des centaines d’articles pour Le Matin-Dimanche et traduit une quinzaine de livres. Le côté obscur du cadran est sorti au printemps 2024.

Comment un commerçant en produits horlogers rend un immeuble inhabitable et inflige de graves séquelles physiques à plusieurs de ses habitants.

Héroïne de cet ouvrage, une maison polluée, située rue du Doubs 51 dans une cité horlogère jurassienne. À La Chaux-de-Fonds, les ateliers de production de montres sont partout, des sous-sols aux combles, en passant par les cuisines.

Un commerçant en produits chimiques dangereux, Aimé Schmidlin, a exercé ici sa vie durant son activité professionnelle pour l’horlogerie.  Des résidus très toxiques et mal dissimulés jalonnent le parcours du personnage. L’immeuble vide est une épine dans le pied des autorités neuchâteloises.

Dans ce livre, on suit les agissements de ce marchand de produits industriels et toxiques, les tergiversations des politiques, pressés de plaire aux industriels. Aimé Schmidlin, outre vendre des produits toxiques, aura surtout pollué. La gadoue gluante et puante des fosses de rétention du caniveau en contre-bas de Doubs 51 est fille des agissements répétés d’un commerçant prêt à tirer parti de n’importe de quel produit toxique, au nom de la liberté d’entreprise. Cette gadoue dangereuse est aussi née du laisser-faire de responsables du contrôle des toxiques souhaitant à tout prix protéger les industriels de la montre.

Un gâchis additionné de mépris envers les générations à venir. Qui se chargera de nettoyer les reliquats de Gravacier ?  Qui payera, des dizaines d’années après les faits, l’incurie de toute la chaîne des décideurs ? 

Emile Gnehm (édité par Dimitri Viglietti), Tribulations d’un Loclois, vernissage et lectures à 14 h 00

À travers cet ouvrage, Emile Gnehm nous fait découvrir son parcours de vie. Né au Locle à la fin du 19e siècle, il a couché sur le papier son récit devie, afin de laisser un témoignage pour ses enfants. Il nous fait parcourir la Suisse centrale, la région lémanique, le sud de l’Allemagne et la régiondu Doubs et de Morteau. On peut mesurer l’évolution sociétale à travers son regard face aux iniquités sociales qu’il découvre dans les différentes régions qu’il traverse à pied. Il ne baisse pas les bras face à cette injustice sociale et met toute son énergie à faire évoluer les conditions de travail des boulangers-pâtissiers au début du 20e siècle. On découvre également son expérience de citoyen mobilisé durant la Première Guerre mondiale. Il nous décrit aussi la vie à la campagne dans la Broye. On mesure au fil des pages cette Suisse qui évolue et se transforme, grâce à l’œil observateur de l’auteur, souvent critique, parfois surpris du comportement des personnes qu’il croise sur son chemin, ici et ailleurs.

Dimitri Viglietti, arrière-petit-fils par alliance de Emile Gnehm, est un historien autodidacte, passionné par l’Histoire depuis cinquante ans. Grâce à ses connaissances acquises au fil des années, il a publié une vingtaine d’articles et trois livres sur des sujets aussi divers que l’histoire locale et régionale, la Deuxième Guerre mondiale ou la guerre d’Algérie. Sa belle-maman Liliane Rossier Jeangros, petite-fille d’Emile Gnehm, lui a confié le manuscrit original de cet ouvrage qu’il a édité.

Le livre sera en ligne dès le lundi 25 novembre.

Suzanne Humbert, L’appel de la Cruz de Ferro, présentation à 14 h 30

Passionnée d’écriture depuis son plus jeune âge, Suzanne Humbert a toujours utilisé ce moyen pour exprimer ses ressentis. Auteure de Des ténèbres à la lumière, témoignage autobiographique sur le deuil, Suzanne Humbert, dans son dernier livre, L’appel de la Cruz de Ferro, rend également hommage à son mari disparu. Aux Éditions SUR LE HAUT, elle a publié en 2023, Le dos rond, vie de Cécile.

Verni fin juin 2024 à la Librairie Payot, L’APPEL DE LA CRUZ DE FERRO,  Éveil spirituel sur le Camino de Santiago, est un récit de vie autobiographique qui nous fait vivre, au jour le jour, une traversée en solitaire de l’Espagne. L’auteure, de Saint-Jean-Pied-de-Port à Santiago, a marché sur la voie du Camino Francés de Saint-Jacques-de- Compostelle. Ayant déjà effectué la traversée française, de Puy-en-Velay aux Pyrénées en 2018, elle s’était promis de continuer jusqu’à Santiago pour se libérer du poids d’un deuil difficile. Elle a donc repris sa marche solitaire en mai 2023.

Spiritualité, rencontres, adversité et ténacité sont les thèmes de ce récit qui dévoile de façon sincère et pittoresque le vécu d’une femme seule sur ce chemin emblématique.

Robert Nussbaum, Sonia, éternelle servante, vernissage à 17 h 00

Fils et frère de journalistes, Robert Nussbaum est à son tour entré dans la profession en 1982, comme stagiaire à La Feuille d’Avis de Neuchâtel de l’époque. Il a ensuite travaillé 23 ans pour L’Impartial, journal devenu, avec L’ExpressArcInfo. Entre ses emplois dans ces journaux régionaux, il a bourlingué dans les années 1985-1995 en freelance pour le compte de médias écrits romands. En Afrique australe d’abord, puis en Asie du Sud-Est. Retraité, il a publié aux Éditions Sur le Haut deux recueils de souvenirs de personnages de sa région et écrit l’historique du Collège musical dans le livre publié à l’occasion du centenaire de l’institution chaux-de-fonnière. Sonia, éternelle servante lui permet d’exprimer son attachement critique aux Philippines.

Cet ouvrage raconte la lutte pour la survie d’une femme aux Philippines. De son enfance sans jouets dans l’île de Samar jusqu’à sa vie en Suisse, on suit les tribulations de la jeune fille dans la capitale Manille où, après avoir été violée par un supposé petit ami, elle tombe sous la coupe d’un mari qui la bat et l’exploite. Pour lui et ses enfants, elle travaillera jusqu’à l’épuisement dans une fabrique de vêtements, puis s’exilera un temps à Singapour, comme domestique. Après chaque coup du sort, avec détermination et optimisme, Sonia relève la tête et poursuit son rêve : la liberté.

Indirectement, Sonia rend visible la dureté du quotidien de millions de ses consœurs. Après son témoignage, le livre consacre un dossier aux problématiques qui enchaînent les femmes philippines, en particulier l’illégalité de l’avortement et, toujours, celle du divorce.

Le livre sera en ligne dès le lundi 25 novembre.
 

Daniel Musy, Immersion sicilienne, vernissage à 17 h 00

Daniel Musy est né à La Chaux-de-Fonds un jour glacial de février 1956. Il y vit toujours après avoir enseigné jusqu’en juillet 2018 le français, la philosophie et l’histoire de l’art au lycée Blaise-Cendrars. Depuis 2007, il tient un blog, renommé Mille tableaux en 2013. Il y parle de politique mais aussi de ce qu’il aime : tous les arts, les paysages et les saveurs d’ici et d’ailleurs. Il a créé les Éditions SUR LE HAUT en 2019 à l’occasion de la sortie de sa fiction politique neuchâteloise, Typhons sur l’Hôtel de ville.

En mai 2024, l’auteur a passé dix jours dans un village du nord de la Sicile, en face des îles éoliennes. Il a habité dans la maison d’un ami chaux-de-fonnier, né comme lui en 1956, et qui a immigré en Suisse en 1979. En compagnie de cet ami, il a fait connaissance d’une famille unie et chaleureuse, d’habitants accueillants et d’autres personnes émouvantes. Il s’est immergé dans la vie quotidienne du village, dans son patrimoine artistique, culinaire et arboricole, dans ses paysages et ses lieux secrets comme son cimetière.

Ce petit ouvrage, une sorte de carnet de séjour en huit chapitres, est accompagné d’une soixantaine d’images originales.

Le livre sera en ligne dès le lundi 25 novembre.

Eitenne Farron, M comme Mallorca, présentation à 17 h 00

Etienne Farron, né en 1964 à Neuchâtel (Suisse) est psychologue du travail. Parmi ses passions on trouve côte à côte l’écriture (il a été l’élève de Jean-Pierre Monnier), les relations humaines et l’écologie, mais également la course automobile qu’il pratique encore à l’occasion. Aux Éditions SUR LE HAUT, il a publié La Vie pas – toujours – facile de François Egli et La Famille Bidulet, un livre pour enfants.

Inspiré par Le poisson-scorpion de Nicolas Bouvier et par M Train de Patti Smith, et paru au printemps 2024, ce livre – une autofiction pour la première partie suivie d’autres textes dans la deuxième – révèle des personnages d’ombres et de lumières, accompagnant l’auteur dans des souvenirs construits à partir de réalités fugaces, surgissant d’un temps immobile. Et, quand le temps se remet en marche, il nous conduit dans le passé, là ou se trouve les jeunesses et les rêves, les débuts et les racines.

Vernissage de « L’Appel de la Cruz de Ferro » de Suzanne Humbert chez Payot

Le jeudi 27 juin de 18 h à 20 h a eu lieu le vernissage du dernier livre de Suzanne Humbert, L’Appel de la Cruz de Ferro. Une cinquantaine de personnes y ont participé, avec des petits discours de l’auteure, de l’éditeur, du concepteur graphique et d’un lecteur. Merci infiniment à M. Vincent Bélet, de la librairie Payot, pour son accueil.

L’éditeur, Daniel Musy, a souligné l’esprit d’équipe ayant abouti à la publication : le comité de lecture de l’auteure, le concepteur graphique Marc Le Coq, l’imprimerie Monney, la librairie Payot. Ce récit autobiographique est une étape importante dans la vie de Suzanne Humbert, veuve depuis 2009. Il constitue une suite à Des ténèbres à la lumière, paru en 2019.

Suzanne Humbert a remercié toute son équipe et a insisté sur cette expérience de vie et d’écriture. Réalisé au printemps 2023, le parcours en Espagne du chemin de Saint-Jacques a motivé Suzanne pour écrire son récit rapidement, en envoyant à son équipe de relecteurs ses chapitres, au fur et à mesure de leur rédaction. Elle a lu quelques extraits de son ouvrage.

L’écrivain, ami et graphiste Marc Le Coq a présenté le livre, « un dur parcours physique empreint de difficultés diverses, avec son corollaire de blessures, voire même d’accidents. En même temps se joue un parcours spirituel bien présent, où introspection et résilience font leur œuvre« .

Il a remercié Suzanne de partager au travers de cet ouvrage « son expérience personnelle qui lui a demandé courage, volonté et persévérance, des attributs, pour tous ceux qui la connaissent, qui font bien partie de sa personnalité« .

Finalement, un ami lecteur, Piotr Haggenjoos, a présenté le livre et souligné combien les relations nouées par Suzanne lors de son pèlerinage l’ont enrichie.

Un apéritif a suivi les discours.

Daniel Musy publie « ICONOGRAPHIE DU GRAND TEMPLE, le chemin de la foi »

Le 24 décembre 2023, l’auteur a publié un petit ouvrage sur les images sculptées et peintes du Grand Temple de La Chaux-de-Fonds, Iconographie du Grand Temple, le chemin de la foi, ici téléchargeable gratuitement.

Enfant et jeune adolescent, il a suivi d’innombrables cultes au Grand Temple, dans le cadre de l’école du dimanche puis en vue de sa confirmation et de sa première – et dernière – communion, le dimanche des Rameaux 4 avril 1970.

Les trois pasteurs officiant à cette époque, Jean-Louis Jacot, Auguste Lebet et Michel de Montmollin avaient chacun leur manière bien personnelle de construire leurs sermons.

Daniel Musy remercie vivement son ami Jean-Hubert Lebet, le fils d’Auguste Lebet, de sa belle préface. Il y apporte un éclairage précieux sur la reconstruction du temple dès 1919.

Ce n’est pas parce que l’auteur a quitté l’église réformée qu’il n’y est pas encore fidèle. Ce petit opuscule n’a d’autre but que d’expliquer à sa manière le sens des images de ce temple incomparable. Il incarne la foi protestante dans son meilleur : la liberté qu’elle laise au fidèle à travers un chemin visuel et intellectuel, le chemin de la foi.

Le livret en version papier paraîtra avant l’été 2024 et peut être commandé à l’auteur au prix de CHF 10.-. Écrire à dmusy@bluewin.ch.